Entre traditions et hommages
Guy Parmelin fêté dans «son» canton de Vaud après son élection à la présidence de la Confédération

Guy Parmelin a été célébré dans son canton de Vaud après son élection à la présidence de la Confédération. Les festivités, de Berne à l'EHL de Lausanne, ont rendu hommage à ses racines et à son parcours politique.
Guy Parmelin recevant une bouteille de vin Clos d'Oron, à côté de la présidente de la Confederation Karin Keller-Sutter.
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Entre fanfare de Gilly-Bursins, évocation de chasselas et autres clins d'oeil à ses racines, le président de la Confédération élu Guy Parmelin a été célébré jeudi dans «son» canton de Vaud. Les festivités l'ont conduit de Berne à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL).

Elu la semaine dernière à la plus «haute marche de nos institutions», Guy Parmelin est fêté aujourd'hui sur ses terres, comme le veut la tradition. Accompagné de son épouse Caroline et de plusieurs personnalités politiques, le Vaudois de 66 ans a embarqué en début d'après-midi à bord d'un train spécial en gare de Berne.

Le convoi présidentiel s'est d'abord arrêté à Fribourg, où les salutations et félicitations de rigueur ont été données par les autorités fribourgeoises. Le ministre de l'Economie y a reçu ses premiers cadeaux des mains du président du Conseil d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert.

Toujours sur les rails, le président de la Confédération a fait sa traditionnelle halte dans la première station vaudoise, à Oron-le-Châtel. Un peu plus d'une centaine de personnes l'ont accueilli, et les premiers verres de vin se sont levés.

Plus de 300 invités

L'actuelle présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, la présidente du Conseil d'Etat vaudois Christelle Luisier Brodard et plusieurs figures de l'UDC romande, comme Céline Amaudruz, Pierre-André Page ou Pierre Alain Schnegg étaient aux côtés de l'élu. Le reste des invités a afflué sur les hauts de Lausanne en fin d'après-midi.

Point d'orgue de la journée, la partie officielle des célébrations s'est déroulée à l'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), en présence d'un peu plus de 300 invités. Le Bursinois Guy Parmelin y a été accueilli au son de «sa» fanfare, qu'il n'a pas manqué de saluer au moment d'entrer dans le prestigieux bâtiment.

Place ensuite aux traditionnelles allocutions. Si les Vaudois «connaissent déjà tout de son parcours», les différents intervenants n'ont pas manqué l'occasion d'évoquer ses racines, ses forces, certains moments marquants de sa carrière politique et ses talents oratoires.

Cérémonie officielle à Epalinges

«Il faut bien commencer par un début», a entamé Grégoire Junod, empruntant la formule désormais célèbre du président de la Confédération. Le syndic de Lausanne s'est dit honoré d'accueillir Guy Parmelin dans sa ville, tout comme le président de l'UDC Marcel Dettling s'est dit «fier qu'un viticulteur vaudois assume pour la deuxième fois la présidence de la Confédération». Car Guy Parmelin a déjà assumé cette fonction durant «l'année Covid», en 2021.

Le chef de l'Union démocratique du Centre a matérialisé son hommage au Vaudois. Railleur, le Schwyzois a offert à «Mister Nice Guy» un couteau suisse portant ses initiales, utile pour «peut-être couper les traités avec l'Union européenne.»

«
Comptez sur moi pour aborder 2026 avec sang-froid, pragmatisme et enthousiasme
Guy Parmelin, président de la Confédération pour 2026
»

C'est «tout un canton qui est à la fête», s'est, quant à elle, réjoui Christelle Luisier Brodard, qui lui a remis un présent «au nom des Vaudois et des Vaudoises». L'estampe reçue «met en lumière les belles étapes» du parcours du nouveau président de la Confédération.

«Pragmatisme et enthousiasme»

Les élus ont aussi rappelé que cet «homme du terroir et du terrain» et amateur d'opéra et de bande dessinée, est «capable de tenir les rênes du gouvernement avec calme et autorité» grâce, notamment, à «sa capacité à garder les pieds sur terre.»

«Le plus Vaudois des Vaudois» est aussi «d'une ponctualité à toute épreuve», a souligné la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, qui s'est dite prête à passer le flambeau. «Le principe de rotation s'inscrit à merveille dans notre système démocratique.»

«Comptez sur moi pour aborder 2026 avec sang-froid, pragmatisme et enthousiasme», a à son tour, déclaré Guy Parmelin. «Je m'engage à faire, en 2026, mieux qu'en 2021. Et j'espère finir dans les livres comme un bon conseiller fédéral et non comme un bon vétérinaire, même si tout le pays sait où la chatte a mal au pied...», a-t-il ponctué, fidèle à son sens de la formule.

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