Maltraitance d'animaux
Des nouveaux témoignages accablent la SPA de Genève

La Société genevoise protectrice des animaux (SGPA) fait face à une crise sans précédent. Des accusations de maltraitance animale et de négligences persistent malgré un renouvellement partiel de l'équipe, selon de nouveaux témoignages recueillis par la «TDG».
Publié: 13:03 heures
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La «Tribune de Genève» a récolté de nouveaux témoignages accablants de maltraitance d'animaux à la SPA de Genève.
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

Licenciements, adoptions douteuses, destitution du comité et réélection controversée, maltraitances… depuis près d’un an, la Société genevoise protectrice des animaux (SGPA) traverse une crise inédite qui n’en finit plus.

Selon des nouveaux témoignages recueillis par la «Tribune de Genève» mardi 18 novembre, les tensions persistent malgré un renouvellement partiel de l’équipe. Des accusations de maltraitance animale et de négligences font grincer des dents.

Des chiens sales et battus

Des employés et anciens employés rapportent des cas de brutalité envers des chiens. En début d’année, des chiens auraient même été laissés dehors sous des intempéries. Contactée par la «TDG», la direction explique répondre aux besoins spécifiques de certaines races – une pratique loin de faire l’unanimité chez les employés.

Des problèmes d’hygiène sont également signalés. Les chiens ne seraient pas nettoyés après chaque sortie. Des anciens employés décrivent des chiens rentrant boueux dans leurs boxes. 

Des animaux pas soignés, mais euthanasiés

Les chats ne seraient pas épargnés. La SGPA reconnaît des décès, tout en niant des erreurs humaines liées à un manque de personnel formé. Des sources rapportent des cas de chats malades adoptés sans que leur état de santé ne soit communiqué aux adoptants.

Les lapins, eux aussi, subissent des négligences. Certains employés dénoncent un manque de compétences spécifiques: des soins dentaires nécessaires seraient évités au profit d’euthanasies, selon des sources.

Un contrôle mené par le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) en octobre n’a relevé que des médicaments périmés, sans constater de problèmes d’hygiène. Une conclusion qui ne convainc pas. 

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