Procès à Nyon
Violente altercation et coup de feu entre voisins.... à cause d'un chat!

Une hallucinante dispute de voisinage à Berolle dans le canton de Vaud a totalement dégénéré en août 2024. Déclenchée par... un chat, l'altercation a impliqué trois hommes, des coups de barre de fer, et même un tir d'arme à feu. Le tribunal de Nyon a rendu son verdict.
Publié: 29.10.2025 à 12:35 heures
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Un chat faisant ses besoins dans un jardin a déclenché un vrai conflit de voisinage à Berolle. (image d'illustration)
Photo: Shutterstock
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

Trois hommes, un chat et une arme à feu. Non, ce n’est pas le début d’une mauvaise blague, mais bien l’histoire rocambolesque d’un conflit de voisinage qui a totalement dérapé dans la commune vaudoise de Berolle en août 2024.

L’affaire, jugée récemment par le Tribunal de police d’arrondissement de Nyon, a mis en lumière une féroce altercation déclenchée par un minou qui avait un peu trop l’habitude de faire ses besoins dans un jardin, rapporte la «Tribune de Genève» ce mercredi 29 octobre.

Poteau métallique et coup de feu

Rembobinons. Selon l’acte d’accusation, l’escalade de violences a commencé par des insultes, bousculades, gifles et menaces d’un voisin envers le propriétaire du chat. Ce dernier a tenté de s’expliquer mais la situation a viré au pugilat. Les hommes se sont battus à mains nues, puis à coups de poteau métallique, blessant le propriétaire et l’adolescent qui s’occupait du félin aventurier.

Le père du garçon, excédé par ce remue-ménage, a totalement pété un plomb. Il a sorti son arme et a tiré un coup de feu au sol sous les yeux ahuris du voisinage. Les forces spéciales ont débarqué dans le petit village vaudois et embarqué les trois hommes qui ont passé une nuit au poste.

Verdict: le voisin, accusé de lésions corporelles simples et de menaces, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis pendant cinq ans. Le père armé, poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui, menaces et infraction à la loi sur les armes, a écopé de sept mois de prison avec sursis. Quant au propriétaire du chat, il a été libéré de toute accusation après un accord préalable entre les parties.

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