L'institution policière doit être revue et réformée en profondeur. C'est ce qu'exige les représentants de la gauche au Conseil communal de Lausanne, rapporte «Le Temps» ce mercredi 10 septembre.
Selon le quotidien romand, l'émotion était palpable lors de la dernière séance de l’assemblée législative vaudoise qui s'est tenue ce mardi. Rien d'étonnant quand on regarde la liste des thèmes abordés: décès de Marvin et Camila (deux mineurs décédés lors de courses-poursuites avec la police lausannoise), émeutes dans le quartier de Prélaz et révélations sur le racisme de plusieurs agents exposées par des messages dans des groupes WhatsApp.
Mieux encadrer les courses-poursuites?
Léonie Kovaliv, élue d’Ensemble à gauche, a exigé des excuses officielles de la Municipalité envers la population et demandé l’ouverture de discussions pour d’éventuelles réparations aux victimes de ces discriminations. Une demande soutenue par le Conseil communal.
Face à cette crise, le syndic Grégoire Junod a reconnu que les mesures existantes n’ont pas suffi. Le socialiste espère que cette situation sera «l'électrochoc, qui fera bouger les lignes», notamment au niveau de la formation des policiers.
Après un débat à ce sujet, le Conseil a toutefois décidé de ne pas durcir les règles encadrant les courses-poursuites, mais a adopté une résolution garantissant que toute personne contrôlée par la police puisse recevoir un récépissé, renforçant ainsi la transparence et la protection des droits lors des contrôles.