Les langues continuent de se délier après les révélations contre le magnétiseur broyard Denis Vipret. Quinze nouveaux témoignages ont été reçus et une plainte pénale a été déposée, informe la RTS ce lundi 14 juillet. Carole*, une Vaudoise de 71 ans, confie son expérience douloureuse qui date de plus de 30 ans. Après une rupture en 1995, elle a consulté Denis Vipret pour un «retour d’affection».
Carole raconte à la RTS comment l’homme, présumé innocent, lui aurait proposé de coucher avec lui pour que son petit ami revienne. «Il me dégoûtait. Mais je l’ai fait, je l’ai cru.» Contrairement à Carole dont les faits sont aujourd’hui prescrits, une Bernoise de 30 ans a déposé une plainte pénale le 11 juillet dernier pour des attouchements présumés il y a dix ans.
Enquête en cours
Contacté par la RTS, Denis Vipret – déjà condamné en 2024 pour des gestes à caractère sexuel – n’a pas souhaité s’expliquer. Son avocat, Me Laurent Fischer, rappelle simplement que «les médias ne sont pas un tribunal». Il précise que son client répondra seulement aux autorités compétentes.
Depuis une semaine, de multiples témoignages accablants ont été recueillis. Et tous décrivent des comportements plus ou moins similaires entre 1995 à 2024. Malgré ces accusations, Denis Vipret continue de pratiquer. Mais certains établissements, comme l’hôtel Ramada Encore à Carouge et le Modern Times à Blonay-Saint-Légier, ont annulé ses séances. Le Ministère public fribourgeois n’a pas commenté, une enquête étant en cours.
*Nom d’emprunt utilisé par la RTS