Les 5 actus suisses du jour
Ce canton laisse ses producteurs vendre de la viande bourrée de PFAS à Migros

Au menu de ce mardi 3 juin: de la viande pleine de PFAS chez Migros, des soignants qui peinent à remplir leur mission, un ultra d'un club romand écroué, de l'argent pour Blatten, et enfin des clientes en colère contre Uber.
Publié: 03.06.2025 à 10:33 heures
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Migros va renforcer le contrôle de la viande en raison du dépassement des valeurs limites des PFAS.
Photo: Sven Thomann

Que nous réserve l'actu suisse en ce mardi 3 juin? Blick avec le soutien de l’ATS, vous offre un aperçu des informations à ne pas manquer. C'est parti:

1

Migros sévit contre les PFAS, pas ce canton

Migros va renforcer le contrôle de la viande en raison du dépassement des valeurs limites des PFAS, les polluants industriels dits éternels. Cette mesure doit permettre d'éviter que ces produits chimiques ne soient mis en circulation au niveau national, a déclaré une porte-parole de l'entreprise aux journaux alémaniques du groupe Tamedia. Mais il n'y a pas de sécurité à 100%. Le géant orange réagit ainsi à un article de la «NZZ am Sonntag» selon lequel les producteurs st-gallois peuvent vendre leur viande malgré un taux de PFAS trop élevé. Selon un porte-parole du canton de St-Gall cité dans les journaux de Tamedia, dans la mesure où les entreprises collaborent activement à la réduction de ce taux, elles peuvent continuer à vendre leur viande.

2

Soignants à la peine dans les prisons

Les soignants peinent de plus en plus à assurer leur mission à Curabilis, l'établissement genevois pour détenus présentant des troubles psychiatriques, écrit «Le Temps». Ces difficultés sont dues en particulier au taux d'absentéisme élevé chez les gardiens (entre 12 et 17% l'an dernier, selon le journal). Plusieurs voix exigent des mesures concrètes pour remédier à ces carences. Les syndicats dénoncent «une situation particulièrement dégradée», alors que le directeur des HUG Robert Mardini insiste sur «l'impératif d'avoir des soins de qualité au bon moment».

3

Un fan a pris du ferme

Un fan de Neuchâtel Xamax a été condamné à trois mois de prison ferme pour hooliganisme, relatent «24 Heures» et la «Tribune de Genève» sur leur site internet. Il s'agirait d'une première condamnation à une peine privative de liberté sans sursis prononcée contre un ultra dans le canton de Neuchâtel. Le trentenaire, récidiviste, avait participé de manière active à des émeutes après un match contre le FC Sion en 2023. A cette occasion, il a lancé au moins un caillou, selon l'ordonnance pénale dressée à son encontre. Une dizaine de personnes ont été jugées coupables à la suite de ces échauffourées durant lesquelles deux policiers avaient été touchés par des projectiles. Une deuxième condamnation à une peine ferme a été prononcée dans cette affaire, selon le procureur général Pierre Aubert.

4

Le Conseil fédéral au chevet de Blatten

Le Conseil fédéral pourrait discuter vendredi d'une aide financière pour Blatten (VS), selon les journaux du groupe CH Media. Le Département fédéral de l'environnement d'Albert Rösti et celui des finances de Karin Keller-Sutter travaillent à mettre en place une aide immédiate pour le village sinistré. La forme que pourrait prendre cette aide n'a pas encore été déterminée, selon les journaux. Interrogé par le «Walliser Bote», le président du conseil du Lötschental Christian Rieder affirme qu'il faut avant tout de l'argent. Les dons de vêtements et d'objets ménagers ne sont plus nécessaires pour le moment.

4

Inquiétude chez les clientes d'Uber

Selon la «Neue Zürcher Zeitung», la suppression de la fonction d'évaluation des chauffeurs Uber a provoqué un sentiment d'insécurité chez des clientes. Le média s'est entretenu avec trois femmes qui ont parfois perçu les trajets avec le service Uber comme menaçants. La fonction d'évaluation aurait permis de réagir à des situations désagréables. Aucune des trois femmes n'a contacté Uber. Elles n'étaient pas sûres que le comportement des chauffeurs était suffisamment grave pour être signalé. L'entreprise a renvoyé au bouton d'urgence de l'application. Le journal doute toutefois que les passagers actionnent ce bouton en cas de propos obscènes.

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