Elles coordonnent le quotidien, achètent les cadeaux d’anniversaire, prennent les rendez-vous médicaux, font les lessives, tout en gérant des équipes dans leur vie professionnelle. Une enquête représentative menée par l’assureur maladie Groupe Mutuel révèle que les femmes sont plus souvent stressées que les hommes dans la vie de tous les jours. Une explication possible: elles se sentent responsables des autres et s’accordent moins de pauses.
La charge mentale est invisible, mais omniprésente. «Il ne s’agit pas de savoir qui fait une tâche, mais qui pense à la faire», explique Filomena Sabatella, psychothérapeute et chercheuse à la Haute école zurichoise des sciences appliquées. La charge mentale englobe la pensée constante, la planification et l’organisation, souvent en arrière-plan, sans reconnaissance.
La charge mentale touche surtout les femmes
Dans ce phénomène, la socialisation joue un rôle central. «Ce n’est pas génétique, c’est acquis socialement», affirme Filomena Sabatella. Très tôt, on apprend aux filles à s’occuper des autres. Les femmes ne se contentent pas d’assurer la majorité des tâches de soin au quotidien: elles doivent aussi rappeler les autres à leurs obligations. «As-tu dit merci à grand-maman?» «As-tu souhaité un bon anniversaire à ton parrain?» «Où allons-nous en vacances cet été?»
Pour Filomena Sabatella, c’est clair: «Le poids de devoir penser à tout est profondément ancré dans le rôle féminin et se transmet de génération en génération.»
La Dre Filomena Sabatella est psychothérapeute et psychologue clinicienne à l’Institut de psychologie de la Haute école zurichoise des sciences appliquées. Elle codirige le groupe spécialisé en psychologie clinique pour enfants et adolescents. Elle a publié des ouvrages et outils thérapeutiques sur la charge mentale et propose également des ateliers sur le sujet
La Dre Filomena Sabatella est psychothérapeute et psychologue clinicienne à l’Institut de psychologie de la Haute école zurichoise des sciences appliquées. Elle codirige le groupe spécialisé en psychologie clinique pour enfants et adolescents. Elle a publié des ouvrages et outils thérapeutiques sur la charge mentale et propose également des ateliers sur le sujet
Cette surcharge mentale n’est pas sans conséquences. «Un sentiment d’insuffisance émerge. On se dévalorise et on a l’impression d’être seule à porter toutes les responsabilités», décrit la psychothérapeute. Le surmenage permanent peut entraîner des troubles du sommeil, des douleurs physiques, de la colère ou même une dépression. Mais surtout, il use les nerfs.
Comment briser le cercle vicieux?
La première étape consiste à reconnaître le problème. «Faire la liste de tout ce que l’on fait, de tout ce qui est invisible, peut aider», conseille Filomena Sabatella. Rendre cette charge visible permet de commencer à déléguer. «La plupart du temps, le monde ne s’effondre pas quand on passe la main.»
Des pauses régulières dans la journée – une courte promenade à midi ou après le travail – permettent de s’aérer l’esprit. L’objectif est de résister consciemment à la pression et à la disponibilité permanente.
La santé mentale est tout aussi importante que le bien-être physique. En tant que l’une des principales assurances maladie en Suisse, la Groupe Mutuel s’engage pour une meilleure sensibilisation, prévention et soutien dans le domaine de la santé psychique, tout en proposant des solutions personnalisées pour un mode de vie actif et sain.
La santé mentale est tout aussi importante que le bien-être physique. En tant que l’une des principales assurances maladie en Suisse, la Groupe Mutuel s’engage pour une meilleure sensibilisation, prévention et soutien dans le domaine de la santé psychique, tout en proposant des solutions personnalisées pour un mode de vie actif et sain.
Premier pas vers le changement
La charge mentale n’est pas un échec individuel, mais un problème structurel. Les générations précédentes de femmes étaient déjà sous pression, mais aujourd’hui, cette pression est plus visible et plus complexe. «Les attentes sociales à l’égard des femmes ont augmenté. Elles doivent être performantes dans tous les domaines: au travail, en famille, dans la vie sociale. Et fonctionner parfaitement, en plus», explique la Dre Sabatella. La digitalisation et la disponibilité permanente accentuent encore le phénomène.
La charge mentale n’est pas nouvelle, mais aujourd’hui, on commence enfin à en parler. Et c’est le premier pas vers le changement. «Ce n’est qu’en rendant ce fardeau visible qu’on peut commencer à le partager», conclut Filomena Sabatella.
Cet article a été réalisé par le Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière rédactionnelle et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
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