Mieux protéger les travailleurs et les apprenants
Neuchâtel donne un coup de pouce historique au personnel soignant

Les députés neuchâtelois ont adopté une loi garantissant des conditions de travail adéquates sans mentionner explicitement la convention collective. Elle impose aussi aux hôpitaux de contribuer à la formation des professionnels de santé.
Publié: 02.09.2025 à 10:08 heures
|
Dernière mise à jour: 02.09.2025 à 10:36 heures
Partager
Écouter
Un membre du personnel médical soigne un patient dans l'unité de soins intensifs (USI) de l'hôpital de Neuchâtel.
Photo: KEYSTONE
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

Les députés neuchâtelois ont approuvé mardi sans opposition de modifier la loi de santé, qui prévoit notamment des exigences sur les conditions de travail du personnel. Le canton a dû revoir sa copie, à la suite de la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) en 2021. Le TAF avait relevé qu’un renvoi général à une convention collective de travail (CCT-21 en l'espèce) n’était pas admissible. Il avait toutefois admis que des conditions de travail adéquates contribuent à la qualité et à l'économicité des prestations.

La nouvelle loi ne fait pas référence explicitement à la CCT-21 mais permet de l'utiliser comme référentiel, a expliqué Frédéric Mairy, conseiller d'Etat en charge de la santé. Elle prévoit que les institutions hospitalières doivent garantir des conditions de travail «adéquates». Ces dernières, ramenées à une rémunération horaire exprimée en francs, devront être équivalentes à celles reconnues par le Conseil d'Etat.

La loi précise que l'institution hospitalière doit aussi participer à l'effort de formation des professionnels de la santé, selon un cadre et des objectifs définis par le gouvernement. L'hôpital doit aussi mettre à disposition le nombre de formation postgrade en médecine par filière et par année, selon les prescriptions du département.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus