«Environ 143 différentes positions de matériel, comme des moteurs ou encore des chauffages, des systèmes de navigation» ont pu être récupérés sur les véhicules, détaille jeudi armasuisse dans un communiqué. Ces pièces pourront être réutilisées sur des obusiers blindés et des véhicules de transport à chenilles encore en circulation.
Une fois délestés, les deux types de véhicules ont été «modifiés ou démolis de telle sorte que la restauration de leurs propriétés militaires ne soit plus possible», précise armasuisse. Récupérés, l'aluminium, l'acier, le cuivre, le bronze et le fer léger ont été triés et revendus sur le marché des matières premières secondaires. «Au total, environ 4200 tonnes de matériaux ont été traitées, dont 93% seront directement réutilisées et affectées à de nouveaux usages».
La vente des matières premières récupérées a permis de couvrir l’intégralité des dépenses financières de l’entrepreneur général pour les travaux d’élimination. Elle a aussi permis de générer des revenus financiers qui pourront être utilisés pour d’autres mises hors-service.
Avec le message sur l’armée 2018, les Chambres fédérales avaient approuvé la mise hors-service partielle des obusiers blindés M109 et des véhicules de transport à chenilles M548 ainsi que celle de 106 chasseurs de chars. Ceux-ci étant toujours en fonction, leur démantèlement est planifié pour 2023, précise armasuisse.
(ATS)