Pour une bière
La commandante s'emporte et frappe des recrues

Une agression physique a eu lieu à la caserne de Lenzbourg (AG). Les voies de fait ont été perpétrées par une commandante. Elle aurait frappé, poussé et giflé plusieurs recrues.
Publié: 25.10.2025 à 21:44 heures
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Une recrue raconte une expérience traumatisante à la caserne de Lenzbourg (AG).
Photo: Keystone
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Angela Rosser

Un incident choquant de violence secoue l'armée suisse. Une commandante de compagnie à la caserne de Lenzbourg (AG) aurait agressé physiquement plusieurs recrues. Les agressions auraient déjà eu lieu en mai.

L'une des recrues concernées a parlé à «20 Minuten» et a décrit l'incident traumatisant. Peu avant le départ vendredi soir, il était en patrouille avec deux camarades. Ils se sont arrêtés à une station-service pour s'acheter une bière, ce qui n'est pas autorisé, explique-t-il

Une commandante s'emporte pour une bière

Lorsque quelqu'un a remarqué et signalé l'achat interdit, la situation a dégénéré peu après, comme il le raconte. La commandante de la compagnie a fait se présenter les jeunes hommes et leur a demandé qui avait acheté la bière. «Nous n'avons rien dit parce que nous nous couvrions mutuellement», raconte l'homme à «20 Minuten».

La commandante se serait mise en colère, aurait commencé à crier et aurait convoqué les hommes dans le gymnase. «Soudain, elle a frappé», raconte la victime. Elle lui aurait donné des coups de poing répétés sur le torse. Un de ses camarades a été poussé et un autre giflé.

Tolérance zéro face à la violence

Il a ensuite informé l'aumônier de l'armée et il n'a pas fallu longtemps pour que la police militaire arrive sur place. Ses blessures ont été consignées à l'hôpital. Il a souffert de plusieurs hématomes au niveau des côtes.

La porte-parole de l'armée Delphine Schwab-Allemand confirme une procédure en cours: «La justice militaire a ouvert une enquête». L'officier incriminé a entre-temps été muté dans un autre commandement, précise-t-on. Un jugement définitif suivra à la fin de la procédure. L'armée applique la tolérance zéro en matière de violence physique, dit-elle. Mais chaque cas de violence physique est un cas de trop et sera examiné avec soin, dit-elle.

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