«Dans la zone de chalandise de Pilatus, nous ne parvenons pas à trouver suffisamment de personnel qualifié, principalement des ingénieurs, et nous avons donc cherché d'autres sites en Suisse», a expliqué dans les colonnes du «Corriere del Ticino» Hansueli Loosli, président du conseil d'administration de l'avionneur de Suisse centrale, en référence à l'ouverture il y a un an d'un bureau au Technopole de Manno, en périphérie de Lugano.
Deux ingénieurs tessinois et quatre frontaliers y travaillent actuellement pour fournir une assistance technique au bimoteur à réaction PC-24. «Notre objectif est de créer sur le site tessinois un groupe de projet élargi et intégré, qui se spécialisera à l'avenir dans la conception de nos ailes d'avion», a poursuivi le dirigeant, selon qui les effectifs de Manno devraient «atteindre au moins trente salariés dans les deux prochaines années».
Situé à Stans, dans le canton de Nidwald, le site principal de Pilatus emploie quelque 400 ingénieurs dans la recherche et développement, pouvait-on lire lundi sur le site du quotidien tessinois. Les futurs emplois dans le canton italophone seront certainement aussi attrayants pour les Tessinois formés en Suisse alémanique souhaitant revenir sur leur lieu d'origine, a fait valoir Hansueli Loosli.
(ATS)