Certaines signatures n'ont pas encore été certifiées. Pour soumettre le texte, 100'000 signatures valides sont nécessaires. La période de collecte dure officiellement jusqu'au 1er juin 2022.
L'initiative populaire «Pour la liberté et l'intégrité (STOP à la vaccination obligatoire)» a pour but de modifier la Constitution qui règle le droit à la vie et à la liberté personnelle en ajoutant la notion de consentement. Ce dernier serait requis pour chaque atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne.
Si la personne concernée refuse de donner son consentement, elle ne doit ni se voir infliger une peine, ni subir de préjudices sociaux ou professionnels, précise le texte de l'initiative.
Le MLS est basé à Ostermundigen (BE). La conseillère nationale Yvette Estermann (LU/UDC) et le naturopathe st-gallois Daniel Trappitsch en font partie. Il avait combattu la loi sur les épidémies, acceptée en votation populaire avec 60% des voix en septembre 2013. Il faisait également partie du comité de l'initiative «No Billag», largement refusée par le peuple en mars 2018.
Lancée après la deuxième vague de pandémie
L'«afflux de signatures» est dû au mécontentement de nombreuses personnes, ont déclaré les initiants. Ceux-ci ont critiqué le durcissement de la vie publique et l'obligation des employeurs de vacciner.
Le lancement de cette initiative en décembre dernier n'a pas été une surprise. L'idée de rendre obligatoire le vaccin contre le coronavirus fait l'objet de débats. Plusieurs représentants des autorités ont cependant répété qu'il n'y aura pas de vaccination obligatoire.
En Suisse, le taux de vaccination est jusqu'à présent plus faible que dans d'autres pays, bien qu'un nombre suffisant de doses de vaccin soit disponible. La vaccination est régie dans le pays par la loi sur les épidémies, entrée en vigueur en 2016. La vaccination n'est pas obligatoire en Suisse, les autorités ayant opté pour le principe d'autodétermination.
(ATS)