Les 5 actus suisses du jour
Ils perdent 38'000 actions Credit Suisse et poursuivent... la Confédération

Au menu de ce vendredi 23 mai: une plainte contre la Confédération pour des actions Credit suisse, Elisabeth Baume-Schneider et l'AVS2030, la guerre des taxis à Genève, les téléphones portables à l'école et la Suisse décriée pour son inaction à Gaza.
Publié: 23.05.2025 à 07:15 heures
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Dernière mise à jour: 23.05.2025 à 07:45 heures
Un couple a acheté 38'000 actions Credit suisse juste avant le rachat de la banque par UBS.
Photo: AFP

Le week-end est à portée de main! Pour vous faire patienter jusque-là, Blick, avec l'appui de l'ATS, vous propose un petit tour d'horizon des infos suisses à ne pas manquer ce vendredi 23 mai. On s'accroche:

1

Une indemnisation pour des actions Credit suisse

Le Tribunal fédéral se penche vendredi matin sur la plainte d'un couple qui a acheté 38'000 actions Credit suisse juste avant le rachat de la banque par UBS le 19 mars 2023. Ils réclament une indemnité de 54'000 francs à la Confédération, car ils se seraient basés sur des assurances données par le Conseil fédéral durant les semaines précédentes concernant la solidité de Credit suisse.

2

Les remous de la réforme de l'AVS

La prochaine réforme de l'AVS, AVS2030, coûtera environ 3 à 4 milliards de francs par an, a déclaré la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider dans une interview à Blick. Elle réagit à la déclaration du président du PLR Thierry Burkart selon laquelle la réforme coûterait 3000 francs par an à chaque ménage. «Cette affirmation est fausse», a déclaré Elisabeth Baume-Schneider. L'argent est nécessaire pour pouvoir verser les rentes. Le Conseil fédéral veut examiner d'ici à l'automne la prochaine réforme de l'AVS. Le PLR va analyser le référendum contre la réforme, a annoncé mardi Thierry Burkart à Blick. 

3

La guerre des taxis à Genève

Dans un arrêt très attendu, le Tribunal fédéral (TF) confirme que les chauffeurs VTC travaillant avec Uber doivent être soumis à la loi sur le service de l’emploi et la location de services (LSE). Une décision qui donne raison à l'Etat de Genève. Mais cette décision, saluée par les autorités, n'a pas été lue de la même manière par les taxis genevois, selon Blick. Ils y voient une occasion de porter un coup décisif à leur éternel rival, Uber, et réclament leur interdiction immédiate.

4

Contre le téléphone portable à l'école

Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), Christophe Darbellay, a fait preuve de compréhension pour l'interdiction du téléphone portable dans les écoles, rapportent les journaux de Tamedia. «Les élèves doivent déposer leur téléphone portable dès qu'ils entrent à l'école», a déclaré le conseiller d'Etat valaisan dans une interview au groupe de presse Tamedia. Il approuve toutefois l'utilisation à titre pédagogique du téléphone portable en classe. Le rapport présenté jeudi par la CDIP sur l'atteinte des compétences de base à l'école ne se prononce pas sur le téléphone portable comme facteur d'influence. «Il manque donc des preuves scientifiques», a déclaré le politicien. Avant lui, l'ancienne présidente de la CDIP, Silvia Steiner, avait déjà plaidé pour une interdiction du portable à l'école.

5

L'inaction de la Suisse à Gaza

Le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, critique la Suisse, qu’il juge trop passive face à la crise à Gaza. Dans une interview donnée au «Temps», il appelle Berne à exiger la reprise de l’aide humanitaire et à «prendre la tête» de ce type d'initiatives, alors que vingt-quatre pays occidentaux ont lancé lundi un appel à Israël pour une reprise complète et immédiate de l'aide à Gaza, sans interférence.

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