La police zurichoise a confirmé à Keystone-ATS qu'elle continuera à faire mention de toutes les caractéristiques importantes qui incluent, selon elle, la couleur de peau. Mercredi dans la NZZ, le conseiller d'Etat en charge de la Sécurité Mario Fehr a jugé cette directive, qui a pour but de suivre une pratique répandue à l'international, «peu utile» et «politiquement motivée».
La police cantonale bâloise continuera, elle aussi, de mentionner la couleur de peau, indique-t-elle. De son côté, la police cantonale genevoise se montre pour l'heure prudente. L'application de la directive requiert en effet «une analyse approfondie du contexte opérationnel, notamment», explique-t-elle. De même, la police cantonale bernoise ne sait pas encore si elle respectera cette directive.