Contre l'avis du gouvernement
Le canton de Zurich veut supprimer le français de l'école primaire

Le parlement zurichois adopte une motion pour repousser l'enseignement du français au secondaire, contre l'avis du gouvernement. Cette décision s'inscrit dans une tendance similaire observée dans d'autres cantons alémaniques.
Publié: 01.09.2025 à 13:01 heures
Partager
Écouter
A l'instar du Parlement zurichois, l’enseignement du français à l’école primaire est remis en question dans plusieurs cantons alémaniques. (Image d'illustration)
Photo: TIL BUERGY
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

Le parlement zurichois remet en question à son tour le français dit «précoce» à l'école publique. Contre l'avis du gouvernement, il a adopté lundi une motion exigeant le renvoi au secondaire de l'enseignement de la langue de Molière.

La motion a été acceptée par 108 voix contre 64. Le texte de la députée Kathrin Wydler (Le Centre) demande de créer les bases légales pour que le français ne soit enseigné qu'à partir de la 9e année scolaire (1ère classe du secondaire l), et non plus dès la 5e année de l'école primaire.

Tendance alémanique

Le gouvernement recommandait de rejeter la motion. Mettre en œuvre ce texte signifierait s'écarter unilatéralement de la stratégie linguistique de la Conférence des directeurs et directrices de l'instruction publique (CDIP), ce qu'il refusait.

L’enseignement du français à l’école primaire est remis en question dans d'autres cantons alémaniques, comme Bâle-Campagne, St-Gall et Thurgovie. Le Parlement d'Appenzell Rhodes-Extérieures a adopté en mars dernier une motion dans ce sens.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus