Sandoz estime que les droits de douane américains auront un impact limité sur ses activités. Le groupe, spécialisé dans les médicaments génériques, répartit sa production entre plusieurs pays européens — à l’exception de la Suisse — ainsi qu’en Inde. «Leur impact est modeste et s'élève à environ 25 millions de francs cette année et jusqu'à 45 millions l'année prochaine,» devise ainsi le directeur général (CEO) Richard Saynor dans les colonnes de L'Agefi vendredi.
Le groupe rhénan a récemment publié un chiffre d'affaires semestriel total de 5,23 milliards de dollars, dont un cinquième environ collecté au pays de l'oncle Sam, pour un excédent brut opérationnel (Ebitda) ajusté de 1,05 milliard. Le dirigeant a répété que les droits de douane constituaient pour son entreprise un handicap moindre aux Etats-Unis que la complexité des processus d'autorisation de commercialisation des produits de son groupe ou encore du système d'assurance public-privé.
Dans ce contexte, Sandoz n'envisage guère «pour le moment et même avec une taxe de 250%», comme récemment articulé par le résident de la Maison Blanche pour les médicaments importés, d'installer un outil de production outre-Atlantique.