Drame à Oulens-sur-Echallens (VD)
Tué par l'un de ses confrères lors d'une partie de chasse

Un chasseur est décédé vendredi dans le canton de Vaud. Il a été abattu par un membre de son groupe. Une enquête a été ouverte.
Publié: 30.11.2024 à 14:07 heures
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Dernière mise à jour: 30.11.2024 à 17:56 heures
La loi interdit tout tir servant à déloger du gibier.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

Un homme de 64 ans a été tué lors d'une partie de chasse vendredi après-midi à Oulens-sous-Echallens (VD). Un membre du groupe de chasseurs l'a mortellement touché en voulant tirer sur un sanglier, dans des circonstances encore à éclaircir. Sept chasseurs s'étaient retrouvés pour traquer une harde signalée par le garde-chasse à Oulens-sous-Echallens, a indiqué samedi la police vaudoise.

Les sangliers ont été localisés dans une zone inaccessible, recouverte par des ronces. Un des chasseurs a tenté de déloger les bêtes par des tirs «de traque», après que l’engagement des chiens n'a pas produit les résultats escomptés. Puis un autre chasseur a tiré sur une bête mise en fuite par les coups de feu précédents (sans la blesser). Mais un des tirs a mortellement atteint un chasseur posté en attente. La victime est un sexagénaire domicilié dans le canton de Fribourg. Les secours sur place n’ont pu que constater son décès.

Les deux chasseurs qui ont ouvert le feu sont des Suisses âgés de 67 et 80 ans, domiciliés dans la région. La police n'était pas en mesure de dire lequel des deux était à l'origine du coup mortel. Les deux hommes ont été entendus en présence d’un avocat. Interrogé par Keystone-ATS, le porte-parole de la police cantonale a indiqué que des alcootests avaient été effectués, qui n'ont rien révélé d'anormal.

Mise en garde

La procureure a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances du décès. Les investigations ont été confiées au personnel de la police de sûreté.

La police rappelle qu’un tir ne doit avoir lieu que lorsque le chasseur a bien identifié avec précision l’animal visé et qu’il s’est assuré que le tir ne risquait pas de mettre en danger autrui soit directement, soit par ricochet. La loi interdit en outre tout tir servant à déloger du gibier.

Le drame a nécessité l’intervention d’une ambulance, d’un médecin du Centre universitaire romand de médecine légale, de deux patrouilles de gendarmerie et d’inspecteurs de la police de sûreté, dont la brigade Police scientifique, précise encore le communiqué.

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