Domestiques ou sexuelles
Des centres d'aide d'urgence aux victimes de violences

Les victimes de violences domestiques ou sexuelles doivent pouvoir trouver toute l'aide nécessaire auprès de centres d'aide d'urgence. Le Conseil des États a soutenu lundi tacitement deux motions identiques du National en ce sens.
Publié: 13.03.2023 à 17:59 heures
Les victimes de violences devraient disposer d'un centre d'urgence dans toutes les régions du pays (image symbolique).
Photo: Luis Berg

Le Conseil des États a soutenu lundi tacitement deux motions demandant des centres d'urgence pour aider les victimes de violences domestiques ou sexuelles. Ces centres apporteront les premiers soins médicaux et psychologiques et un soutien complet et professionnel aux victimes. Cela comprend le traitement des blessures, la gestion du traumatisme et la prévention des maladies sexuellement transmissibles. Une aide qu'elles trouvent rarement, arguent les deux motionnaires, Jacqueline de Quattro (PLR/VD) et Tamara Funiciello (PS/BE).

Traces de violences documentées et sauvegardées

Les traces des violences subies seront documentées et sauvegardées par la médecine légale afin de permettre aux victimes de décider, une fois le choc passé, si elles souhaitent ou non porter plainte. Confier cette opération à la médecine légale augmente les chances de pouvoir exploiter les traces lors d'éventuelles poursuites pénales, a souligné Carlo Sommaruga (PS/GE) pour la commission.

Les centres mis en place depuis de nombreuses années dans les cantons de Vaud et Berne font office de bons modèles et ont fait leurs preuves, a ajouté le Genevois. Chaque canton, ou du moins chaque région, devrait disposer d'une telle structure.

Le Conseil des États a déjà adopté en mars 2022 une motion similaire de Marina Carobbio (PS/TI). Elle sera traitée par le Conseil national jeudi.

(ATS)

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