L’inscription du «stalking» dans le Code pénal devra encore patienter. Malgré un consensus clair parmi les parlementaires sur la nécessité d’adopter une nouvelle loi, les divergences persistent quant aux modalités de poursuite, comme en témoigne le vote très serré au Conseil national.
Les conseillers nationaux n'en ont pas démordu mardi: les «stalkers» doivent automatiquement être poursuivis s'ils ont agi dans le cadre d'une relation conjugale. Le «stalking» survient le plus souvent après une séparation. Ils ont refusé par 90 voix contre 89 et 5 abstentions de suivre le Conseil des Etats, qui considère que c'est aux victimes de porter plainte, peu importe le cas. Le Conseil fédéral est du même avis.
Le dossier sur lequel les parlementaires débattent depuis un an repart dans la Chambre des Etats.