Des améliorations s'imposent
Le système social suisse serait vieux et bafouerait certains droits fondamentaux

Le système social suisse porte encore les traces des mesures coercitives qui ont touché plusieurs centaines de milliers de personnes au XXe siècle. Des améliorations s'imposent, selon les conclusions du programme «Assistance et coercition», présenté jeudi à Berne.
Publié: 16.05.2024 à 10:40 heures
Les effets des mesures coercitives prises par les autorités au siècle dernier se répercutent sur les générations suivantes, selon les conclusions des scientifiques ayant participé au Programme national de recherche "Assistance et coercition" (archives).
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ATS Agence télégraphique suisse

Le système social suisse ne parvient pas à se défaire de mesures contraignantes ayant touché plusieurs centaines de milliers de personnes au XXe siècle.

Ainsi, le droit à la participation et à l’autodétermination des personnes vivant dans la précarité n’est pas toujours garanti, écrit le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué. Plus de 150 scientifiques ont participé à ce Programme national de recherche (PNR).

Au cours du XXe siècle, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été touchées par des mesures de coercition à des fins d’assistance ou des placements extrafamiliaux, et nombre d’entre elles ont été victimes de maltraitance, d’abus et/ou d’exploitation économique.

Les institutions du système social «portent encore ce lourd héritage», selon les auteurs. Des améliorations ont entre-temps été réalisées dans de nombreux domaines, mais certaines mesures légitimées par la loi restent coercitives ou sont perçues comme telles.

(ATS)

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