La correspondante de la RTS en Ukraine, Maurine Mercier, a remporté samedi à Bayeux le premier prix radio du Prix Bayeux des correspondants de guerre. C’est la troisième fois que la journaliste suisse décroche cette prestigieuse distinction. D’autres reporters ont également été récompensés dans les catégories photo, presse écrite et télévision.
Maurine Mercier s’est imposée devant le jury international avec son reportage radio «Prokrovsk, deux fleurs dans les ruines», qui décrit le quotidien de deux femmes dans une ville ukrainienne ravagée. Elle avait déjà obtenu ce prix en 2022 et en 2023. «Je ne pensais pas que vous seriez assez 'punk' pour récompenser ce reportage», s'est-elle amusée lors de la remise de son prix samedi à Bayeux, selon la RTS.
Détresse à Gaza
Le photojournaliste Saher Alghorra est lui récompensé pour sa série «Trapped in Gaza: Between Fire and Famine», portant sur la détresse des civils de la bande de Gaza pris au piège par la campagne militaire israélienne. En presse écrite, Wolfgang Bauer remporte le premier prix pour son enquête intitulée «Les oubliés» sur le Soudan.
La catégorie télévision voit la victoire d’une équipe de France 24 pour le documentaire «Les rescapés de l’enfer dans les geôles de Bachar al‐Assad», traitant des prisons libérées du régime syrien. En Grand Format télévision, Agnès Nabat et Marianne Getti (Kraken Films pour ARTE Reportage) sont distinguées pour «Tigré: viols, l’arme silencieuse «, sur les violences sexuelles en Éthiopie. Le prix du Public‐Photo revient à Ali Jadallah (Anadolu Agency) pour ses images poignantes des attaques israéliennes sur Gaza.