Dix loups ont été abattus en Valais depuis le 1er décembre, date du premier jour de chasse autorisé dans le cadre de la «régulation proactive» du prédateur organisée par le canton. Celui-ci a une trentaine d'individus dans le viseur.
Cinq bêtes supplémentaires ont été tuées depuis jeudi, indique le canton sur sa page internet dédiée. Trois d'entre elles faisaient partie de la meute du val d'Hérens: il s'agit d'un loup adulte abattu par un chasseur disposant d'une autorisation et de deux jeunes par des garde-faune.
Un jeune loup de la meute de Nanz et un autre de la meute d'Augstbord ont aussi été abattus, tous les deux par des garde-faune. Cinq autres bêtes, dont une adulte, avaient été tuées entre le 1er et le 5 décembre. Le Conseil fédéral a mis en vigueur le 1er novembre, pour une durée limitée, la première partie de la modification de la loi sur la chasse et a adapté l'ordonnance en conséquence. Les cantons ont ainsi la possibilité de déjà procéder à des «tirs préventifs de régulation» en décembre et janvier, s'ils obtiennent l'assentiment de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Le Valais a obtenu le droit de tuer durant ces deux mois plus de la moitié des treize meutes évoluant sur son territoire, soit environ 34 loups sur une centaine d'individus. Il a dans le viseur les meutes de Nanz, Augstbord, Hérens-Mandelon, Le Fou-Isérables, Les Toules, Les Hauts-Forts et du Chablais.
Le canton avait estimé en novembre que l'opération serait un «grand succès», s'il parvient à supprimer «entre 10 et 15» loups durant les deux prochains mois. Pour l'aider dans sa tâche, le canton fait appel à des chasseurs qui ont dû suivre une formation spécifique.
(ATS)