La Suisse dispose déjà des conditions nécessaires pour définir suffisamment de zones revêtant une importance particulière pour la biodiversité, estime la commission dans un communiqué publié mercredi. Au moins 30% des surfaces pourront ainsi être consacrées à la protection et à la promotion de la biodiversité à l’horizon 2030.
Un cadre juridique supplémentaire n'est pas nécessaire, juge-t-elle. Le contre-projet présenté par le Conseil fédéral va par ailleurs, sur certains points, au-delà des exigences de l’initiative populaire. Cette dernière doit être soumise au peuple sans contre-projet.
La décision n'a toutefois été prise que par 6 voix contre 5 et une abstention. Pour la forte minorité, il est nécessaire d’agir et de définir les bases légales et le financement des mesures de protection et de promotion de la biodiversité au moyen d’un contre-projet indirect. La population a pris conscience de la gravité de la crise de la biodiversité, selon elle. Il faut agir de manière rapide et ciblée.
(ATS)