C'est le début de la semaine! Alors pour bien la lancer, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un florilège des actus suisses de ce lundi 28 juillet. On y va:
Les sinistrés de Blatten sommés de choisir vite
Le délai imparti pour la reconstruction des habitations détruites à Blatten (VS) par un éboulement sème le trouble parmi les habitants du village, écrivent lundi l'«Aargauer Zeitung», la «Luzerner Zeitung» et la «St. Galler Tagblatt». Les assureurs ont indiqué vouloir verser 75% de la somme assurée, déduction faite de la franchise, à titre d'acompte, ajoutant que les 25% restants ne seront versés que si un bien immobilier est acheté ou construit en Valais dans un délai de cinq ans. La population se retrouve ainsi à devoir décider si elle fait confiance au calendrier de cinq ans pour la reconstruction du village ou si elle préfère déménager ailleurs. Interrogée, l'Association Suisse d'Assurances précise cependant que la situation sera réévaluée dès que les décisions officielles seront disponibles.
La débâcle de Credit Suisse coûte cher en comm'
La banqueroute de Credit Suisse et son rachat par UBS en 2023 ont fait grimper de 360'000 francs la note des agences de communication engagées par la FINMA, l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, indique lundi Blick. Ces dépenses supplémentaires ont été financées par des redevances et non par l'argent des contribuables, précise la FINMA dans le journal. «Dans la période exceptionnelle qui a suivi la crise de Credit Suisse et la réorientation du service de communication, il y a eu temporairement un besoin accru de services de communication externes», ajoute l'autorité de surveillance, qui dispose de son propre service de presse.
L'euro 2025 dépasse «les rêves les plus fous»
L'Euro de football féminin, qui s'est achevé dimanche en Suisse, a largement dépassé les attentes des organisateurs, rapportent lundi plusieurs journaux. «La manifestation a été une formidable vitrine internationale, avec des images fantastiques de la région», déclare le président de Sion Philippe Varone dans «Le Nouvelliste». Elle a dépassé les «rêves les plus fous», lance dans le «Tages-Anzeiger» Filippo Leutenegger, le municipal en charge des sports de la ville de Zurich. «Il n'y a eu aucun incident, à part un stand de restauration qui a pris feu», relève sa collègue en charge de la sécurité, Karin Rykart. À Bâle, à l'exception d'un coup de boule, tout s'est déroulé dans le calme et, à Berne, le personnel de sécurité déployé était plus important que nécessaire, écrit la «Neue Zürcher Zeitung».
Des radars très lucratifs pour les cantons
Chaque année, les radars flashant les automobilistes en excès de vitesse rapportent des millions aux Cantons. Par exemple Zurich table sur des recette de l'ordre de 61 millions pour 2024, rapporte Blick. Mais si l’on en croit les autorités, il ne s’agit pas d’une question d’argent. «Les emplacements des contrôles sont choisis avant tout dans une optique de sécurité routière», explique de son côté la police cantonale des Grisons. Mais certains détracteurs parlent de racket, comme en Argovie,où l’initiative «Stopper l’arnaque des radars» suscite actuellement des débats. Les initiants, les jeunes libéraux radicaux et le parti libéral-radical disent vouloir moins de contrôles cachés et un vrai focus sur la «sécurité routière réelle».
Noè Ponti à l’assaut du grand bassin
Le nageur suisse Noè Ponti abattra sa première carte lundi à 13h46 dans les championnats du monde en grand bassin à Singapour, dans la finale du 50 m papillon. Détenteur du record mondial et champion du monde en titre en petit bassin sur 50 m papillon, le Tessinois de 24 ans est toujours en quête d'une première médaille dans des Mondiaux en bassin de 50 m. Il a signé le 2e temps des demi-finales dimanche (22''74), derrière l'impressionnant français Maxime Grousset (22''61), grand favori pour l'or.