Après les graffitis de l'EPFL et du CHUV
Voici les trois pires vengeances de cocu

Il y a quelques jours, un «étudiant» de l’EPFL accusait via des graffitis sur le Rolex Learning Center et sur le CHUV un professeur réputé d'avoir couché avec sa copine. Un modus operandi qui rappelle d'autres affaires. Florilège.
Publié: 18.05.2023 à 21:43 heures
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Les personnes trahies par leur moitié rivalisent parfois d'imagination pour se venger (image d'illustration).
Photo: D.R.
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Antoine HürlimannResponsable de l'actualité de L'illustré

Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) va déposer une plainte, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) très certainement aussi. Le tagueur cocu, dont Blick vous a parlé cette semaine, risque des ennuis.

Le tagueur cocu? C’est cet «étudiant» qui a recouvert de graffitis le prestigieux Rolex Learning Center et le CHUV pour accuser un professeur réputé d’avoir couché avec sa copine. Des actes de vandalisme anonymes qui font penser à d’autres affaires du genre. Tour de piste.

1

Une vengeance radicale

C’est lematin.ch qui racontait cette histoire en 2019. Nous sommes au mois de mai. Une Colombienne surprend son mari avec une autre femme dans un motel de Barranquilla, au nord du pays.

L’homme infidèle, qui ne fait pas le fier, supplie son épouse de bien vouloir lui pardonner, lui assurant qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour se racheter. Sa femme le prend au mot et lui donne l’ordre de se coucher tout nu sur le toit d’une voiture.

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«À poil, la tête cachée sous un linge, le Colombien a arpenté les rues de la ville sous le regard médusé des autres automobilistes», écrivaient nos confrères. Alertée, la police a mis fin à ce manège humiliant et mis en examen le nudiste pour trouble à l'ordre public. L'homme et le conducteur de la voiture ont finalement écopé d'une amende de 150 francs.

2

Une vengeance XXL onéreuse

On doit ce récit au «Mirror» et à «20 minutes». Retour en 2015. Lisa apprend que son mari la trompe. Pas question de réagir à chaud. La Britannique attend quelques semaines, le temps d’organiser sa vengeance.

Une revanche XXL! Lisez plutôt. La femme trahie se paie un énorme panneau publicitaire situé au bord d’une artère extrêmement fréquentée pour faire passer son message: «A mon mari infidèle Paul. Vous vous méritez l’un l’autre. Quand tu rentreras à la maison, je ne serai plus là. Bonne route jusqu’à ton travail! Lisa»

On ne sait pas si le fautif est passé devant cette affiche, qui aurait coûté plusieurs centaines de livres sterling à Lisa. Mais il en aura forcément entendu parler. Vengeance accomplie, donc.

3

Une vengeance affreuse

Cette fois, nous sommes en Suisse. En Valais, plus précisément. Décembre 2015: un mari jaloux passe devant le tribunal de Martigny, rapporte alors «Le Nouvelliste». On lui reproche d'avoir séquestré l’amant de son épouse et de l'avoir forcé à avouer des crimes terribles qu’il n’avait pas commis.

Plongeons dans le dossier. Menacée avec un couteau, la victime a dû se plier aux quatre volontés de son bourreau. Ce dernier a d’abord exigé de son rival qu’il reconnaisse par écrit qu’il avait violé son épouse après lui avoir administré du GHB. Puis, le prisonnier a également dû affirmer, dans la même lettre, qu’il avait embrassé les filles de son geôlier et qu’il s’engageait à payer un acompte de 20’000 francs puis 1000 francs par mois, pour une durée indéterminée.

Ce n’est pas tout: «l’époux trompé a ensuite demandé à sa fille de filmer l’amant, dont il a exigé qu’il lise son récit à voix haute», détaillait par ailleurs 20 minutes. Pour officialiser ses dires, la victime a enfin été forcée d’apposer ses empreintes digitales sur le document. Malgré ses dénégations, l’accusé a été condamné à 10 mois de prison avec sursis.

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