Après l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL), le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le tagueur cocu n’a pas fait les choses à moitié!
Souvenez-vous. Des inscriptions particulièrement dérangeantes et bien visibles avaient été découvertes sur le prestigieux Rolex Learning Center, écrivions-nous ce lundi.
L’auteur des phrases sprayées en rouge et en vert serait «un étudiant» jaloux. Ce qui permet de le penser? Son message, dans un anglais baroque: «Le professeur X* a trompé sa femme avec ma copine de 24 ans. Ma fille de 3 ans est reconnaissante.» Ces barbouillages ont été commis le jeudi 11 mai, nous confirmait l’institution.
A la suite de la publication de l'article, un message envoyé à Blick semble montrer que l'artiste éploré ne s'est pas arrêté aux murs de la bibliothèque du campus. Le même jour, des graffitis similaires avaient été remarqués au CHUV. Où le professeur de renom pointé du doigt travaille aussi.
Derrière ce nouvel acte de vandalisme se cache très probablement la même main, rongée par l'amertume et l'acrylique. Les messages couchés devant l’entrée principale de l’hôpital sont quasi identiques — à un malheureux «h» près — et moins nombreux.
Malaise au CHUV
«Je me sens très mal à l’aise de savoir que cela s’est produit dans mon environnement de travail et que cela n’est pas abordé publiquement ou en interne avec le personnel», nous écrit un lecteur anonyme, en joignant deux photographies de ces tags à son e-mail. Toujours selon cette personne, le silence du CHUV sur cette affaire «crée un environnement secret et opaque.»
«À mon avis, une réponse appropriée aurait été de publier une déclaration indiquant que ce problème fait l’objet d’une enquête, avec les coordonnées des personnes à contacter en cas de questions [...]», écrit-elle encore. Notre informateur est estomaqué: «L’absence d’une telle réponse encourage les personnes qui en ont été témoins à répandre des rumeurs et à tirer des conclusions hâtives, ce qui est préjudiciable à toutes les parties concernées, et en particulier à la réputation de l’institution.»
Contacté par Blick, le centre hospitalier confirme que les gribouillis en question ont aussi été retrouvés le 11 mai, et effacés le lendemain. «Le CHUV va déposer une plainte pour dommage à la propriété», précise-t-il dans sa réponse laconique. En outre, toujours d’après son service communication, ce serait la première fois que le chercheur en question est pris pour cible en son sein.
Le principal intéressé, quant à lui, a-t-il déposé une plainte? Selon lui, que cherche l’auteur de ces graffitis? A-t-il une idée concernant son identité? Estime-t-il avoir quelque chose à se reprocher? Le scientifique n’a, une nouvelle fois, pas répondu à nos questions.