Vous le regretterez, Donald!
Voici 39 raisons pour lesquelles Trump n'aurait jamais dû punir la Suisse

Des droits de douane de 39% frappent désormais les produits suisses vendus aux Etats-Unis. En sanctionnant notre pays, Donald Trump se tire une balle dans le pied. Blick vous explique pourquoi en 39 raisons.
Publié: 12:22 heures
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Dernière mise à jour: 14:23 heures
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Les 39% ne nous font pas peur! La preuve, nous avons au moins 39 réponses à donner à Donald Trump.
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Milena Kälin, Ulrich Rotzinger, Lucien Fluri et Michael Hotz
1

Nos montres sont cultes

Donald Trump aime porter des montres suisses. Il possède notamment une Rolex Day-Date, également appelée «President», fabriquée à Genève. L'augmentation du prix des montres de luxe ne devrait donc pas réjouir les riches américains..

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Les Etats-Unis dépendent des exportateurs suisses... et non l'inverse!

L'entreprise des Grisons Ems-Chemie produit par exemple une substance dont toutes les lunettes de soleil du monde ont besoin. Et les Etats-Unis ne font pas exception. Notre savoir-faire leur est indispensable.

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Les Etats-Unis comme destination touristique? Il y a des alternatives!

Et si vous optiez finalement pour des vacances au Canada? Après tout, il s'agit-là d'un classique de l'Amérique du Nord. Le pays vaut largement le détour: quoi de mieux qu'admirer les icebergs de Terre-Neuve ou les Montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique? Si vous êtes vraiment fâchés contre le Nord, vous pouvez toujours vous tourner vers le Sud. Pérou, Argentine, Brésil sont autant de destinations qui vendent du rêve. Et pour ceux qui souhaitent voyager moins loin, les grands espaces et la nature grandiose sont également en Islande, pays qui – sur le plan purement géographique – se situe également sur la plaque américaine.

4

Le commerce suisse vaut de l'or

Donald Trump adule la monnaie des dieux. La preuve: toutes ses tours et ses hôtels sont parsemés d'or. Or, sans les raffineries suisses notamment celles du Tessin, le commerce mondial de l'or ne fonctionnerait tout simplement pas. Les Etats-Unis vont vite s'en rendre compte.

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Produire des capsules Nespresso aux Etats-Unis? Faut pas rêver!

Et si on allait chercher nos alliés du côté des stars hollywoodiennes, des influenceurs et des chanteurs les plus célèbres? Même les citoyens américains risquent de ne pas apprécier l'augmentation des prix de leurs capsules Nespresso. Faut-il dès lors envisager de délocaliser leur production aux Etats-Unis? No way!

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La Suisse sait gérer la crise!

Le franc fort, le Covid et maintenant les droits de douane: notre économie enchaîne les tuiles. Mais cela ne servirait à rien de paniquer. Chaque crise nous a rendus plus forts. La place industrielle suisse s'adapte et se réinvente sans cesse, ce qui la rend bien plus efficace.

7

Trump se tire une balle dans le pied !

C'est peut-être le comble de cette histoire. Durant sa dernière campagne présidentielle, Trump a mis en vente une montre abritant un mécanisme originaire du canton de Neuchâtel, et plus précisément de la Chaux-de-Fonds. Ses fans pourraient bientôt devoir débourser 39% de plus pour s'offrir ce joyau, dont le prix de base s'élevait déjà à 100'000 francs. 

8

Les enfants de Trump vont casquer!

Donald Jr., Ivanka et Eric Trump sont de grands fans de Victorinox. On raconte même qu'ils se sont littéralement jetés sur les derniers modèles de la célèbre marque de couteaux suisses lors de leurs vacances en terres helvétiques. Désormais, il ne pourront probablement plus acquérir de nouveaux modèles depuis les Etats-Unis sans une coquette majoration de 39%.

9

Les touristes américains peuvent en vouloir à leur président

En Suisse, le tourisme venu des Etats-Unis connaît un véritable boom, et ce malgré le cours défavorable du dollar par rapport au franc. Et la politique douanière de Trump pourrait bien venir empirer la situation. A croire qu'il veut vraiment gâcher le voyage de ses compatriotes en Suisse.

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Pas de place pour les voitures américaines!

Donald Trump aimerait que les Suisses achètent davantage de voitures américaines. Monsieur le président, vous qui êtes déjà venu à Davos, n'avez-vous jamais vu à quoi ressemblent nos routes de montagne? Nous n'avons pas de place pour vos traîneaux de cinq mètres de long.

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Des aliments bourrés d'OGM? No, thanks!

La Suisse surveille de très près les aliments génétiquement modifiés. Seules quelques variétés bien précises sont autorisées dans notre pays. Les Etats-Unis, eux, sont beaucoup plus laxistes. Pas étonnant donc que nous n'importions que très peu de leurs denrées alimentaires. 

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Au revoir Instagram et compagnie?

Oui, la Suisse exporte plus de biens vers les Etats-Unis qu'elle n'en importe de ce pays. Mais Donald Trump oublie les services. Nous faisons partie des principaux acheteurs des services proposés par Meta ou par Alphabet. Et si on commençait à chercher des alternatives?

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Des médicaments made in USA?

Trump veut faire produire davantage de médicaments aux Etats-Unis. Mais Roche y emploie déjà plus de 25'000 personnes sur plusieurs sites. En Suisse, les prix des médicaments sont plafonnés. Monsieur le président, ne serait-il pas plus intelligent d'adopter de mesures similaires plutôt que de nous forcer à délocaliser la production à grands frais?

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Vous sanctionnez? Alors on régule!

Facebook, X, Instagram, Google: les groupes technologiques américains façonnent notre vision du monde. Jusqu'à présent, la Suisse n'a guère régulé le fonctionnement des réseaux sociaux, par égard pour Donald Trump. Il est temps d'y remédier. Ce faisant, on pourra même récupérer l'argent de la publicité.

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Adieu, chère république sœur

La Suisse a longtemps considéré les Etats-Unis comme une république sœur. Et pour cause: les deux pays ont mis en place des structures démocratiques similaires au 19e siècle. Mais cette proximité appartient désormais au passé. Après tout, ce n'est pas une façon de traiter sa famille ça! Alors tournons la page et disons «adieu» à notre république sœur! La Suisse a besoin de partenaires fiables, comme l'Union européenne. Bien sûr, l'accord avec Bruxelles doit d'abord être examiné dans ses moindres détails.

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L'EPFL fait de l'ombre à Harvard

Avec les Ecoles polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et de Zurich (EPFZ), la Suisse joue dans la cour des grands au niveau universitaire mondial. Aujourd'hui, elle a l'occasion de consolider sa place en attirant les nombreux chercheurs américains qui se détournent de leurs universités, telles que Harvard ou Columbia, pour protester contre la pression politique mise en place par Donald Trump. Avec des investissements ciblés, la Suisse peut convaincre tous ces cerveaux de venir. Leurs compétences pourraient même renforcer notre force d'innovation.

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Vous voulez venir au WEF? Prenez le train!

Lors de son premier mandat, Donald Trump est venu au Forum économique de Davos précédé par un cortège de dizaines de véhicules. A cette occasion, les autoroutes avaient été fermés. Un tel dispositif n'est pas nécessaire. Au prochain WEF, Trump n'aura qu'à prendre le train!

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Vos entreprises adorent la Suisse

Trump veut accroitre la production aux Etats-Unis. Pourtant la marque américaine Mondelez a récemment investi près de 65 millions de francs dans une usine de Toblerone à Berne, afin de redonner sa «Suissitude» au célèbre chocolat. Trump voulait aider ses propres entreprises, il vient de sérieusement contrarier l'une d'entre elles.

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Madame l'ambassadrice, on vous a à l'oeil!

Callista Gingrich, ambassadrice américaine désignée en Suisse est une fervente partisanne de Donald Trump. La diplomate devrait bientôt prendre ses quartiers à Berne. La Suisse l'accueillera poliment, certes. Mais tant que les droits de douane seront en vigueur, nous n'aurons de cesse de lui rappeler ce que son boss nous a fait. Soyons fermes et envoyons lui ce petit rappel amical, chaque jour!

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La FIFA peut toujours partir

Si la Fédération internationale des associations de Football (FIFA) avait quitté la Suisse pour les Etats-Unis, cela aurait sans doute motivé Trump à revoir sa position vis-à-vis de notre pays. Si ce déménagement devait survenir à l'avenir, cela ne nous coûterait pas grand chose, la FIFA ne payant pas d'impôts. Quelques emplois serait toutefois perdus.

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Le N ew Dealsuisse arrive

L'esprit confédéral profite de la crise. Les invectives entre partis ont cédé la place à l'unité. Un Swiss New Deal visant à pérenniser et à renforcer la place économique est en train de voir le jour à Berne. En effet, les principaux acteurs de ce pays ont mis de l'eau dans leur vin. La bureaucratie a été réduite, de nouveaux accords de libre-échange ont été conclus, et les bilatérales III avec l'UE se rapprochent à grand pas. Pour ce qui est de l'avenir, des innovations climatiques ciblées devraient maintenir notre industrie à la pointe.

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Genève se renforce

Donald Trump déstabilise la politique mondiale. Le multilatéralisme, dont la Suisse a longtemps profité, est en crise. Mais la Genève internationale, elle, s'en trouve renforcée: en tant que gardienne de la Convention des droits de l'homme et siège de nombreuses organisations internationales, elle joue aujourd'hui un rôle crucial.

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Arrêtez votre cinéma... on a déjà le notre

A l'instar d'autres services de streaming, Netflix est extrêmement populaire en Suisse. La loi sur sur le cinéma de 2024, oblige désormais les plateformes en ligne et les chaînes privées étrangères à investir 4% de leur chiffre d’affaires réalisé en Suisse ou à s’acquitter d’une taxe. La finalité de ces taxes: soutenir le cinéma suisse. Et franchement, c'est trop peu! Ce taux doit être augmenté afin de renforcer davantage notre industrie cinématographique et – pourquoi pas – de réduire quelque peu le montant que chaque suisse doit débourser chaque année pour la redevance télé.

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Fini de rigoler avec McDonald's et compagnie

Nous n'importons pratiquement pas de denrées alimentaires des Etats-Unis. Pourtant les chaînes de fast-food américaines comme McDonald's ou Burger King pulullent dans notre pays. Peut-être est-il temps de les remplacer par des restos spécialisés dans la fondue et dans les macaronis du chalet! Le grand fan de burgers qu'est Donald Trump se sentira à coup sûr piqué dans son orgueil. Et à la place du Coca? Du Rivella.

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Il y a d'autres options que le F-35?

L'achat par la Suisse d'avions de combat F-35 aux Etats-Unis est de plus en plus remis en cause. Parallèlement, le ministre de la Défense Martin Pfister souhaite renforcer la participation helvétique à l'espace de défense européen. Et si «Europe first!» devenait notre nouvelle devise pour les futurs achats d'armement?

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Zermatt, c'est fini

L'ex-femme de Donald Trump, Ivana n'a jamais cessé d'emmener ses enfants en vacances dans les stations de ski suisses, même après leur séparation. Tiffany Trump s'est ainsi rendue à Zermatt pas plus tard qu'en décembre dernier. Et si l'on privait les enfants Trump de ski pour que leur père revienne à la raison?

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Chers Américains, fuyez... et venez!

Augmentons le budget publicitaire de Suisse Tourisme aux Etats-Unis. Le plus grand nombre possible d'Américains doit voir à quel point la Suisse est grandiose. Dans les meilleures stations de ski des Etats-Unis, collons des affiches faisant la promotion du Cervin et de St-Moritz. Et le long de l'interminable Route 66, les motards doivent être gavés de publicités pour les routes alpines les plus sinueuses.

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Nous ne faisons pas les malins!

Depuis des décennies, la Suisse aide les Etats-Unis en Iran en jouant le rôle de puissance protectrice. Et même si nous sommes fâchés, nous n'abandonnerons jamais ce mandat! Car contrairement à l'Amérique de Trump, nous sommes un partenaire fiable et de qualité.

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Vos Starbucks ne sont rien sans nous

Toutes les filiales Starbucks disposent de machines à café originaires de Weggis, dans le canton de Lucerne. Sans Thermoplan, pas de café chez Starbucks. Une preuve supplémentaire que les droits de douane de 39% ne pénaliseront pas uniquement les entreprises suisses.

30

Votre énergie fossile, on s'en moque

L'UE s'est engagée dans le cadre de son accord avec Washington à acheter davantage d'énergie fossile aux Etats-Unis. Mais avec 30% de surtaxes, rien n'oblige la Suisse à en faire de même. Autant investir dans les énergies renouvelables, lesquelles sont plus porteuses d'avenir. Et cela réduira notre dépendance à Washington.

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Affaiblissons la bourse américaine

Si la marque de chaussures On est originaire de Suisse, elle est cotée en bourse américaine. Changeons cela! Trump n'apprécierait certainement pas qu'une telle entreprise se retire des Etats-Unis. Il faut dire que les Américains sont friands de chaussures ON.

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Exit les patrons américains!

Certaines des plus grandes entreprises suisses sont dirigées par des patrons américains: Vas Narasimhan chez Novartis, David Layton chez Partners Group, ou encore David Endicott chez Alcon. Certes, ils ne défendent pas le même point de vue que Trump. Mais oseront-ils lui tenir tête quand les choses deviendront sérieuses?

33

Récupérons notre or!

La Banque nationale suisse (BNS) stocke une partie de nos réserves d'or aux Etats-Unis. Et comme nous savons déjà depuis le point 4 que Donald Trump aime l'or, nous n'avons qu'à le reprendre. Un acte symbolique qui taperait là où ça fait mal.

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Prolongeons le chômage partiel

En l'état, les entreprises suisses peuvent introduire le chômage partiel pendant 18 mois. Ce délai doit-être prolongé. La raison? Les entreprises doivent avoir suffisamment de temps pour réagir au choc tarifaire sans devoir immédiatement supprimer des emplois. Lors de la pandémie de Covid-19, cet outil a fait ses preuves.

35

Promouvons l'intelligence artificielle

A l'EPFZ, un ChatGPT à la Suisse est en train d'être développé. Et il faut qu'on continue dans cette voie. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons tenir tête aux groupes américains comme OpenAI dans cette technologie d'avenir.

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La grande offensive de l'éducation

Pas de chance, Monsieur le président: la Suisse voulait aider les Etats-Unis à mettre en place un modèle professionnel semblable à celui qui a fait son succès. Désormais, c'est fini! Nous devons lancer notre propre offensive en matière de formation. L'apprentissage et la formation doivent être renforcé et le virage de l'intelligence artificielle doit être pris avec sérieux. La Suisse s'assurera ainsi de mettre une bonne longueur aux Etats-Unis.

37

Pas de golf chez nous

Ce n'est un secret pour personne, Trump aime le golf. En Grande-Bretagne, il possède même plusieurs terrains. En Suisse, il n'a pas encore frappé la moindre balle. Nous l'invitons à venir tenter sa chance sur l'un de nos terrains de golf. Mais uniquement en tant que caddie.

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Les Boeing, dehors!

Les compagnies aériennes suisses misent déjà majoritairement sur Airbus (Europe) ou Embraer (Brésil). Swiss ne possède d'ailleurs plus qu'un seul type de Boeing dans sa flotte. Les chances que les compagnies aériennes suisses continuent à s'approvisionner auprès du groupe américain étaient déjà minces. Mais les droits de douane américains viennent peut-être de les anéantir pour de bon.

39

Boutons les USA hors de leur Mondial!

La Suisse se rendra-t-elle aux Etats-Unis pour la Coupe du monde de football en 2026? Absolument. Nous nous qualifierons. Et en magouillant avec le patron de la FIFA, Gianni Infantino, nous ferons en sorte de nous retrouver dans la même poule que les Etats-Unis. La Nati leur fera ainsi l'affront de les éliminer chez eux... et devant leur président!

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