Né le 11 février 1972, Kelly Slater a devancé dimanche le local de l'étape Seth Moniz, son cadet de près de 25 ans et dont le père comptait déjà il y a une bonne vingtaine d'années parmi les rivaux de l'Américain. Slater avait remporté le Billabong Pro Pipeline, disputé sur l'île d'Oahu, pour la première fois en 1992. Il l'a gagné au total huit fois!
Slater démarre ainsi la saison mondiale de surf sur le sommet de la vague et vise un 12e titre mondial à son palmarès. Il a été titré pour la dernière en 2013. «Je me disais sur l'eau qu'il fallait vivre le moment à plein quelle que soit la tension et juste respirer», a souligné le Floridien, cité sur le site de la Fédération mondiale de surf (WSL).
«J'ai consacré ma vie à ça, à tout cela, à tous les moments de désespoir et de victoires et tout ce qui va avec. Je l'ai souvent détesté mais ça je le savoure comme la plus belle victoire de ma vie», a-t-il affirmé.
Kelly Slater devrait zapper l'Australie
Slater mène désormais la Coupe du monde de surf avec 10'000 points, devant Moniz (7800) alors qu'il reste encore neuf épreuves au calendrier 2022, la prochaine devant se dérouler à Phillip Island, en Australie.
Il pourrait toutefois ne pas pouvoir y participer en raison de son opposition à la vaccination contre le Covid. L'Américain avait ainsi récemment pris la défense du No 1 mondial du tennis, le Serbe Novak Djokovic, écarté de l'Open d'Australie pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid. «Trop de lavage de cerveau et de haine dans le coeur des gens concernant la vaccination», avait notamment affirmé Kelly Slater.
(AFP)