Le jury a - enfin - pris la décision logique et attendue de mettre un terme à cette mascarade, «dans l'intérêt de la sécurité et du fair-play», a indiqué la FIS. Il n'empêche qu'on se demande bien pourquoi il a fallu si longtemps pour se rendre à l'évidence.
La course avait déjà été annulée mercredi
Malgré un léger refroidissement sur la capitale croate, il fallait faire preuve d'un optimisme béat pour penser que le slalom pourrait se dérouler dans des conditions normales même pas 24 heures plus tard.
Le Norvégien Sebastian Foss-Solevaag, parti avec le dossard no 1, avait signé le meilleur temps en 55''26. Il devançait le Valaisan Ramon Zenhäusern (dossard 3) de 0''49. Deux autres Suisses figuraient dans le top 10, Loïc Meillard (7e à 1''83) et Daniel Yule (8e à 2''10). Seuls trois skieurs étaient restés dans la même seconde que le leader, à savoir Zenhäusern, le Français Clément Noel (dossard 7/à 0''58) et l'Italien Alex Vinatzer (dossard 8/à 0''87).
La course a été interrompue à de multiples reprises à partir du dossard 14, la piste, très molle, se dégradant trop. Le signe de Luca Aerni (dossard 17), qui s'est frappé la tempe de manière très expressive après avoir concédé 3''22, en disait long sur la colère et la frustration des skieurs, lancés à l'aventure dans des conditions ridicules et indignes d'une épreuve de Coupe du monde.
(ATS)