«Tant qu'aucune solution politique n'est trouvée ici au Venezuela, je sais que ma liberté est conditionnelle, comme l'est celle de tous les Vénézuéliens», a déclaré M. Guevara dans sa résidence peu après son élargissement.
Freddy Guevara avait été arrêté le 12 juillet et était depuis détenu au siège des services de renseignements, où il est tombé malade du Covid-19. Le procureur l'a accusé de «trahison à la patrie» et de «terrorisme», l'estimant impliqué dans des affrontements entre policiers et groupes criminels à Caracas quelques jours plus tôt.
Sa libération intervient alors que représentants du gouvernement vénézuélien du président Nicolás Maduro et de l'opposition ont entamé des pourparlers au Mexique, sous la médiation de la Norvège, dans l'espoir d'aboutir à un règlement de la crise politique dans le pays. Parmi les points de négociation figure la libération des prisonniers politiques.
Ancien chef étudiant, Freddy Guevara, 35 ans, avait déjà été accusé par le pouvoir d'incitation à la violence lors de grandes manifestations de l'opposition en 2017. Il s'était enfui au Chili avant d'être gracié par le président vénézuélien Nicolás Maduro.
(ATS)