«Nous n'avons rien à cacher»
Coup de théâtre! Trump soutient la publication du dossier Epstein

Contre toute attente, Donald Trump soutient désormais un vote à la Chambre pour publier le dossier Epstein, après s’y être fermement opposé. Il affirme n’avoir «rien à cacher», tandis que des démocrates l’accusent de vouloir dissimuler son implication.
Publié: 06:20 heures
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Dernière mise à jour: 06:31 heures
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Donald Trump assure n’avoir «rien à cacher», tandis que des démocrates l’accusent de vouloir masquer son rôle dans l’affaire.
Photo: Manuel Balce Ceneta
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche soutenir un vote à la chambre des représentants des Etats-Unis pour la publication du dossier du délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Avant ce revirement, il s'opposait à cette publication.

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«Les républicains de la chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et qu'il est temps de mettre ce canular démocrate derrière nous», a écrit le président sur son réseau social Truth Social. La chambre des représentants doit examiner cette semaine une proposition de loi qui forcerait le ministère de la justice à publier le «dossier Epstein».

«Le ministère de la justice a déjà rendu publiques des dizaines de milliers de pages sur 'Epstein' et s'intéresse à plusieurs agents démocrates» concernant leur «relation avec Epstein», a ajouté Donald Trump, citant «Bill Clinton, Reid Hoffman, Larry Summers». Le président est accusé d'essayer de dissimuler des éléments l'impliquant dans cette affaire en bloquant ce vote, ce que l'intéressé a démenti. Sa position a semé la division dans le camp républicain, habituellement loyal.

«Je m'en fiche!»

Donald Trump a pris ses distances avec des proches alliés «MAGA», dont des parlementaires comme Marjorie Taylor Greene, à laquelle il a retiré ce week-end son soutien pour les élections de 2026. «Certains 'membres' du parti républicain sont 'utilisés' et on ne peut pas laisser cela se produire», a lancé le dirigeant. «La commission de surveillance de la chambre peut avoir tout ce à quoi elle a légalement droit. Je m'en fiche», a-t-il encore affirmé dans son message.

L'affaire Epstein a été relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais Epstein, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump «savait à propos des filles» agressées sexuellement et a même «passé plusieurs heures» avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.

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