Après avoir assisté à un meeting d’Eric Zemmour à Nantes cet automne, Tanguy David avait déjà expliqué avoir reçu une myriade d’insultes racistes sur les réseaux, rappelle «Le Figaro». Depuis, la haine envers le jeune homme s’est encore intensifiée.
Tout commence le 30 octobre dernier. Des images de Tanguy David placé derrière le polémiste d’extrême droite sont alors largement retransmises sur les chaînes de télé puis sur les réseaux. Les commentaires fusent: «Ce negro fou quoi ici» ou «Mais renoi y’a un pb…»
«Le 'Noir derrière Zemmour', c’est moi»
Loin de dissuader le jeune étudiant en droit de soutenir le désormais candidat, Tanguy David s’est à nouveau rendu à un meeting à Villepinte le dimanche 5 décembre. Il a d’ailleurs fait savoir sur Twitter qu’il continuerait de marcher derrière l’essayiste: «Le 'Noir derrière Zemmour', c’était moi. Et je suis fier. Quelle ferveur, quelle ambiance, quel grandiose Éric Zemmour. Ceux qui sont gênés par ma présence peuvent partir, la France se passera d’eux».
Un torrent de messages haineux allant jusqu’aux menaces de mort s’est alors abattu sur le jeune homme. On l’appelle désormais le «vendu» ou le «nègre de maison».
Invité sur le plateau de «Touche pas à mon poste» lundi, Tanguy David a affirmé qu’il déposera plusieurs plaintes.
