Si le pays rejoint l'OTAN
Berne ne spécule pas sur un retrait d'officiers suédois à ses côtés

La Suède surveille conjointement avec la Suisse l'armistice entre les deux Corées. Si le pays pouvait rejoindre l'OTAN, Berne ne spécule pas pour autant sur un retrait d'officiers suédois.
Publié: 26.05.2023 à 22:01 heures
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Dernière mise à jour: 27.05.2023 à 15:57 heures
La conseillère fédérale Viola Amherd affirme que les discussions qu'elle a eues ne laisse pas penser à un retrait des officiers suédois aux côtés de leurs homologues suisses dans la commission qui surveille l'armistice entre les deux Corées.
Photo: ALESSANDRO DELLA VALLE

La conseillère fédérale Viola Amherd ne spécule pas sur un retrait de la Suède, si elle rejoint l'OTAN, de la force avec la Suisse qui surveille l'armistice entre les Corées. Elle se rendra en juillet sur place auprès des officiers suisses pour les 70 ans de celle-ci.

«Il est prévu que j'y aille», a dit la vice-présidente de la Confédération à Keystone-ATS. Elle devrait alors visiter la zone démilitarisée où les soldats suisses sont présents avec les Suédois.

«C'est de la spéculation»

Avec cinq officiers, le détachement suisse au sein de la Commission de supervision des nations neutres en Corée (CSNN) constitue la plus ancienne participation de l'armée à une mission à l'étranger. Mais selon des observateurs, la structure de ce dispositif commun avec la Suède serait dans l'incertitude si la Turquie levait dans les prochains mois ses objections à une entrée de ce pays dans l'OTAN.

«C'est de la spéculation», affirme la conseillère fédérale. «J'ai discuté avec de nombreux interlocuteurs et pour le moment, aucune indication ne laisse penser que la Suède pourrait partir», dit-elle.

(ATS)

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