Une femme de ménage allemande a été employée pendant huit ans par son entreprise. Puis elle a été licenciée sans préavis – pour une pause-café de dix minutes.
L'affaire a été portée devant le Tribunal du travail du Land de Hamm, en Westphalie. Selon le dossier, la femme a dit à ses collègues de travail qu'elle allait à la cave. Au lieu de cela, elle est allée à la rencontre d'une personne dans un local voisin pour prendre un café, comme l'écrit le magazine allemand «Der Spiegel». Bien qu'elle n'y soit restée qu'une dizaine de minutes, elle n'a pas inscrit son absence dans le système de gestion du temps de son entreprise.
Le chef l'a surprise
Pas de chance: son chef l'a surprise pendant sa pause et l'a confrontée. Dans un premier temps, la femme a nié les faits. Ce n'est que lorsque son supérieur lui a présenté des photos la montrant durant sa pause non officielle, que l'employée a fait machine arrière et a avoué la pause-café.
Cet incident apparemment anodin a été une raison suffisante de la licencier, aux yeux du patron.
Elle dépose une plainte... et perd
La femme a alors porté plainte, en affirmant qu'il s'agissait d'un cas isolé et qu'il n'y avait jamais eu de problèmes auparavant. De plus, elle aurait tout simplement oublié d'indiquer sa pause.
Le Tribunal du travail a toutefois estimé que ce licenciement est légal, car une absence non enregistrée est considérée comme une fraude sur le temps de travail. Et parce que la femme a d'abord nié son acte. Il en aurait alors résulté une rupture de confiance déterminante.