Pornographie enfantine
Enquête à Paris contre le site «Little sex dolls»

Une enquête a été ouverte à Paris contre le site britannique «Little sex dolls». Il est accusé de commercialiser des poupées sexuelles d'apparence enfantine.
Depuis début novembre, le parquet de Paris a ouvert des enquêtes visant Shein, AliExpress, Temu et Wish.
Photo: AFP

Le parquet de Paris a ouvert une enquête visant le site britannique «Little sex dolls», accusé de commercialiser des poupées sexuelles d'apparence enfantine, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP. Ceci porte à cinq le nombre d'enquêtes récemment ouvertes par le parquet de Paris visant des plateformes de vente en ligne, en lien avec la pédopornographie.

La Haute-commissaire française à l'Enfance, Sarah El Haïry, avait affirmé lundi à l'AFP avoir saisi la justice au sujet du site britannique «Little sex dolls», qui permet des envois vers la France. «A réception du signalement de la Haute-commissaire à l'Enfance lundi, une enquête a été confiée à la DNPJ (Direction nationale de la police judiciaire) et plus particulièrement à l'Ofmin (l'office mineurs) et l'Ofac (Office anti-cybercriminalité)», a expliqué le parquet.

Une vingtaine d'acheteurs interpellés

«Ces produits sont dangereux: ils nourrissent des comportements pédocriminels et mettent en péril la sécurité de nos enfants», avait souligné Mme El Haïry, en demandant que «l'identité des acheteurs soit communiquée aux autorités compétentes». La Haute-commissaire a saisi la justice française à la suite du signalement du site effectué par l'association de lutte contre les violences sexuelles sur mineurs Mouv'Enfants, auprès de plusieurs autorités, dont la Répression des fraudes (DGCCRF).

Début novembre, la découverte de la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine sur la plateforme du géant asiatique de l'e-commerce Shein avait fait scandale. Depuis, le parquet de Paris a ouvert des enquêtes visant Shein, AliExpress, Temu et Wish. Elles portent sur les infractions de «diffusion de message violent, pornographique, ou contraire à la dignité accessible à un mineur» pour les quatre sites mais aussi, pour les deux premiers, sur la «diffusion de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique».

Une vingtaine de personnes soupçonnées d'avoir acheté en ligne ce type de poupées ont été interpellées mi-décembre lors d'une vaste opération policière en France.

Victime ou témoin d’une agression sexuelle?

Et pour les jeunes:

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  • Pro Juventute (24/7): 147
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