Du jamais vu
Moscou étouffe sous une vague de chaleur record

Moscou suffoque sous une canicule record, avec des températures dépassant 35°C. Le précédent record de 33,4°C pour un 10 juillet, établi en 1996, a été battu jeudi avec 33,9°C. La vague de chaleur devrait persister jusqu'à la semaine prochaine.
Publié: 11.07.2025 à 18:05 heures
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Moscou suffoque sous une canicule record, avec des températures dépassant 35°C.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Une chaleur «accablante»: Moscou suffoquait vendredi sous l'effet d'une canicule qui a poussé le mercure à plus de 35°C et fait tomber un record de température vieux de près de 30 ans, selon les services météo russes.

Dans la capitale russe, ville au climat continental, le record de température de 33,4°C pour un 10 juillet, établi en 1996, a été battu jeudi avec 33,9°C, a indiqué le Centre météorologique russe sur son site internet. Vendredi, un nouveau record pourrait tomber, les services météo prévoyant une température allant jusqu'à 36 degrés.

La canicule «persistera» jusqu'au début de la semaine prochaine dans toute la partie centrale de la Russie et dans le sud de sa partie européenne, avec des températures «dépassant de 3 à 8 degrés les normes climatiques moyennes», prévoit le Centre météorologique russe.

Depuis le début de la semaine et l'arrivée de la vague de chaleur, les Moscovites en vacances se sont précipités dans leurs maisons de campagne en banlieue, ainsi que dans les parcs et près des fontaines de la capitale. La chaleur représente un défi particulier pour les ouvriers travaillant sur les nombreux chantiers, ainsi que pour les personnes âgées.

«La chaleur est accablante»

«C'est dur, je prends des médicaments», confie Valentina Aleksandrovna, 86 ans, interrogée par l'AFP dans une rue de Moscou. La chaleur «est accablante», dit-elle, ajoutant: «Je ne me souviens pas avoir vécu une telle chaleur». Certains se baignaient dans les étangs et canaux pollués de la ville, malgré les interdictions de baignade.

Photo: keystone-sda.ch

«L'eau est sale, regardez. Nous sommes ici, parce que près de l'eau c'est plus facile de respirer par 33 degrés. Je me suis baigné une fois, je doute fort que j'y retournerai», dit Igor, 55 ans, qui vient de se baigner à Touchino, dans le nord-ouest de la capitale, et dit être venu visiter Moscou depuis la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014.

Les scientifiques alertent depuis des années sur l'impact du changement climatique sur les vagues de chaleur, les sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus intenses et fréquents.

L'Europe de l'Ouest a, elle, connu le mois dernier son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, alors que des températures «extrêmes» ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, selon le service européen Copernicus.

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