Tous les candidats à la présidentielle et tous les administrateurs de leurs pages ou profils vont devoir adhérer à ce nouveau programme, selon les explications données par le groupe.
Celui-ci impose notamment l'utilisation d'une authentification à double facteur (identifiant/mot de passe et code envoyé par SMS, par exemple) pour accéder à son compte.
Il prévoit également un suivi plus fin par Facebook des activités du compte, pour pouvoir «détecter plus rapidement des activités suspectes».
Facebook Protect, lancé aux Etats-Unis en amont des élections présidentielles de 2020, va être déployé dans une cinquantaine de pays d'ici la fin de 2021, a indiqué le géant américain.
D'une manière générale, il concerne «les groupes de personnes les plus ciblées par des acteurs malveillants», qui comprend, outre les candidats aux élections, «les défenseurs des droits de l'homme, les journalistes, ou les responsables gouvernementaux», selon Meta.
Le groupe a également publié un guide des conseils de sécurité sur Facebook et Instagram pour les femmes en politique, en partenariat avec le réseau «Elues locales».
L'authentification à double facteur est déjà une option ouverte à tous les utilisateurs.
Meta n'a pas indiqué combien d'utilisateurs de Facebook seraient concernés par le programme Facebook Protect, mais a précisé qu'il continuerait à mettre à jour et ajouter de nouvelles personnes de façon continue.
Il ne veut pas préciser les critères de sélection des bénéficiaires, pour ne pas donner d'informations aux acteurs malveillants susceptibles de les attaquer.
(ATS)