Il n'est pas établi que ces valeurs patrimoniales, liées à plusieurs sociétés, proviendraient d'un crime, écrit mercredi le Tribunal pénal fédéral dans un communiqué. La décision a été rendue dans le cadre d'un volet de la procédure de blanchiment d'argent en lien avec la corruption de l'ancienne assistante de Mme Karimova.
Le 22 mai 2018, le Ministère public de la Confédération (MPC) a condamné cette dernière par ordonnance pénale pour faux dans les titres et blanchiment d'argent. Dans le cadre de la même ordonnance pénale, le MPC a ordonné la confiscation de valeurs patrimoniales d'une valeur de plus de 555 millions de dollars sur cinq comptes de deux banques suisses.
Titulaire de deux des relations bancaires mentionnées, la société Takilant, dont Mme Karimova était l'ayant droit économique, a fait opposition à cette ordonnance pénale. La somme confisquée visant cette société s'élevait à plus de 350 millions de dollars.
Le tribunal est arrivé à la conclusion qu'une grande partie de cette somme devait être confisquée, dès lors que plusieurs des protagonistes - dont Gulnara Karimova et son assistante - s'étaient rendues coupables de blanchiment d'argent aggravé en bande et par métier.
(ATS)