Menace contre George W. Bush
Une conversation secrète révèle que Poutine voulait attaquer l'Ukraine depuis 25 ans

Des procès verbaux de pourparlers secrets révèlent que le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec le président George W. Bush au sujet de l'Ukraine en 2001. A l'époque déjà, il avait menacé d'attaquer le pays voisin.
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Vladimir Poutine avait déjà menacé d'attaquer l'Ukraine en 2001.
Photo: AFP
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Marian Nadler et BliKI

Des procès-verbaux révèlent une conversation téléphonique ayant eu lieu en 2001 entre le chef du Kremlin Vladimir Poutine et le président américain de l'époque George W. Bush. Ces procès verbaux dévoilent les intentions de Poutine vis-à-vis de Kiev. Selon ces documents publiés le 23 décembre 2025 par les Archives nationales de sécurité des Etats-Unis, à l'époque déjà, Poutine a nié le droit d'exister à l'Ukraine et ouvertement menacé d'entrer en guerre, rapporte «Focus». 

Lors de cette conversation, Poutine a affirmé qu'un tiers de la population ukrainienne – soit environ 17 millions de personnes – était russe. Mais ce chiffre est erroné: d'après le recensement datant de 2001, seules 8,3 millions de personnes, soit un Ukrainien sur six, se sont déclarées comme étant russes. De nos jours, ce chiffre a encore diminué.

83% des Ukrainiens demandent l'Otan

Lors de cet appel, Poutine a clairement fait savoir qu'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN provoquerait des conflits au long terme entre la Russie et les Etats-Unis. Concrètement, il a mis le président américain en garde contre un «champ de conflit de longue durée» et des «longues confrontations». L'OTAN a refusé l'adhésion de l'Ukraine et le Géorgie en 2008. Mais depuis l'agression russe contre Kiev, la situation a complètement changé. Selon les derniers chiffres du think tank ukrainien Razumkov Centre, 83% des Ukrainiens sont favorables à une adhésion à l'OTAN.

Lors de son entretien avec Poutine, George W. Bush s'est montré ouvert au dialogue. Il a souligné que les Etats-Unis ne considéraient pas la Russie comme un adversaire, mais comme faisait partie du monde occidental.

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