«Gaza brûle»
Israël lance son offensive terrestre pour prendre la ville de Gaza

Les forces israéliennes ont mené de nombreuses attaques dans la nuit de lundi à mardi sur la ville de Gaza. Selon différentes sources, des chars sont entrés, accompagnés de violents raids aériens et de tirs d'artillerie.
Publié: 07:48 heures
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Dernière mise à jour: 07:54 heures
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Des Palestiniens fuient le nord de la bande de Gaza après des attaques israéliennes.
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. «Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas», a déclaré M. Katz sur X. «Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée», a-t-il ajouté. 

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Selon l'agence de presse palestinienne Wafa, des avions de chasse israéliens ont lancé des attaques quasi incessantes sur la ville située au nord de la bande côtière, appuyés par des tirs d'artillerie lourds. Les médias palestiniens ont également rapporté que des chars étaient entrés dans la ville – sans toutefois que cela soit confirmé. La plateforme américaine Axios a cité des sources israéliennes, suggérant qu'il pourrait s'agir du début d'une offensive terrestre.

«Nous n'avons plus des mois»

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a averti mardi que le Hamas ne disposait que de quelques jours pour accepter un accord de cessez-le-feu au moment où Israël a lancé des frappes particulièrement nourries sur la ville de Gaza. «Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas. Nous pensons donc que nous avons une très courte fenêtre de temps pour qu'un accord puisse être conclu» avec le mouvement islamiste palestinien, a-t-il déclaré à des journalistes.

«Nous n'avons plus des mois» mais «probablement quelques jours et peut-être quelques semaines,» a déclaré M. Rubio aux journalistes en quittant Israël pour le Qatar.

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