Le prince Harry a défendu la publication, il y a plus de deux ans, de son autobiographie explosive «Spare» (Le suppléant), source de discorde avec sa famille. Il a dit avoir «la conscience tranquille».
Dans un entretien accordé au Guardian depuis Kiev, où il s'est rendu vendredi avec sa Fondation, la Invictus Games Foundation, le fils cadet de Charles III est revenu sur le sujet sensible de son autobiographie, énorme succès de librairie, mais qui a été perçue comme une attaque en règle contre l'institution qui l'a vu naître et contre ses proches.
«Ce n'est pas une question de revanche, mais de responsabilité», a-t-il assuré dans cet entretien diffusé dimanche, estimant qu'il s'agissait plutôt d'une mise au point «face à des récits (sur lui, ndlr) diffusés dans la presse». «Je ne pense pas avoir lavé mon linge sale en public. C'était un message difficile, mais je l'ai fait du mieux possible. J'ai la conscience tranquille», a-t-il ajouté.
Rencontre surprise avec Charles
Avant de s'envoler pour l'Ukraine, le duc de Sussex a passé quatre jours dans son pays natal où il a consacré la plupart de son temps à ses oeuvres caritatives. Mais, à la surprise générale, il a passé mercredi une heure avec son père, le roi Charles.
Les deux hommes ne s'étaient pas vus depuis février 2024, quand Harry, qui a quitté la famille royale et vit en Californie depuis 2020, avait sauté dans un avion apprenant que son père souffrait d'un cancer. Harry a confié en mai à la BBC qu'il «aimerait beaucoup (se) réconcilier avec (sa) famille», après cinq ans de rancoeurs et de déchirements.