Conçues pour être «enceintes»
La Chine enquête sur une usine de poupées pédopornographiques

Les autorités chinoises enquêtent sur une usine à Huizhou, soupçonnée de fabriquer des poupées sexuelles d'apparence enfantine. Ces produits illégaux étaient vendus sur des plateformes de commerce en ligne comme Taobao et Xiaohongshu, selon le média The Paper.
Des têtes de poupées sexuelles sur une étagère le 9 mars 2017 à Tokyo, au Japon. (Image d'illustration)
Photo: Getty Images
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AFP Agence France-Presse

Une usine chinoise, soupçonnée de fabriquer des poupées sexuelles d'apparence enfantine, vendues sur de grandes plateformes de commerce en ligne, fait l'objet d'une enquête officielle, ont déclaré mercredi les autorités locales.

Les autorités du district de la ville de Huizhou (à l'est de Shenzhen) ont déclaré qu'une équipe enquêtait sur une usine soupçonnée de fabriquer ces poupées et lui avait ordonné de «suspendre immédiatement la production», alors que le média en ligne The Paper a affirmé mercredi que plusieurs usines dans la province méridionale du Guangdong en produisaient.

Ces poupées pédopornographiques, dont certaines conçus pour paraître «enceintes», étaient vendus sur des plateformes de commerce électronique chinoises telles que Taobao et Xiaohongshu (réseau social chinois similaire à Instagram), selon The Paper.

Shein en pleine polémique

En France, après la découverte fin octobre de la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A, Shein avait été convoqué devant la mission d'information sur les contrôles des produits importés en France de l'Assemblée.

Shein, fondée en Chine mais désormais basée à Singapour, a interdit la vente de poupées sexuelles sur ses sites après que le ministre français des Finances a menacé de bannir l'entreprise. Les autorités françaises ont aussi annoncé mi-novembre le signalement à la justice des plateformes AliExpress et Joom en même temps que eBay, Temu, Wish, pour la vente de produits illégaux.


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