Chaque heure compte
Trop d’écrans nuit gravement à la santé cardiaque des enfants

Une étude danoise révèle que le temps excessif passé devant les écrans augmente les risques de maladies cardiaques et métaboliques chez les enfants. Chaque heure supplémentaire accroît ces risques, particulièrement chez les jeunes de 18 ans.
Publié: 06.08.2025 à 15:56 heures
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Selon une étude danoise, l'exposition excessive aux écrans nuit à la santé cardiaque des enfants. (image d'illustration)
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Chez les enfants, trop de temps passé devant un écran, qu'il s'agisse d'une tablette, d'un téléphone ou d'une télévision, peut augmenter le risque de maladies cardiaques et métaboliques, d'après une étude réalisée au Danemark et publiée mercredi.

«Les enfants et les jeunes adultes qui passent des heures excessives collés aux écrans et aux appareils électroniques peuvent présenter des risques accrus de maladies cardiométaboliques, telles que l'hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé et une résistance à l'insuline», d'après une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, a indiqué cette dernière dans un communiqué.

Chaque heure aggrave la santé

En utilisant des données provenant de cohortes d'enfants de 10 ans et de 18 ans – au total plus de 1000 – sur leurs habitudes de consommation d'écran et de sommeil, les auteurs ont examiné la relation entre le temps d'écran et les facteurs de risques dits cardiométaboliques.

L'analyse a révélé que chaque heure supplémentaire de temps d'écran augmenterait le risque de maladie et que l'écart était plus important chez les personnes de 18 ans que celles de 10 ans. De plus, le risque s'aggrave lorsque diminue le temps de sommeil.

Risque cardiométabolique précoce

«Cela signifie qu'un enfant ayant trois heures de temps d'écran par jour aurait un risque global de l'ordre d'un quart à un demi-écart-type supérieur à celui de ses pairs», a estimé David Horner, auteur principal de l'étude et chercheur à l'Université de Copenhague, cité dans le communiqué.

«Multipliez cela à l'échelle de toute une population d'enfants, et vous observez une évolution significative du risque cardiométabolique précoce qui pourrait persister à l'âge adulte», a-t-il prévenu.

L'effet délétère des écrans sur les enfants et les adolescents ne fait pas entièrement consensus chez les scientifiques mais la majorité s'accorde sur le fait que les plus jeunes sont plus sujets à risque que les adultes.

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