Une nouvelle analyse de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) démontre que les efforts promis jusqu'ici à Glasgow limiteraient le réchauffement climatique à 1,8 degré, a déclaré le chef de l'agence Fatih Birol jeudi, lors de la COP26 pour le climat – si les engagements, qui visent à réduire les émissions de CO2 et de méthane, sont atteints. «C'est un grand pas en avant, mais il faut aller beaucoup plus loin», a écrit Fatih Birol sur Twitter.
L'objectif de la conférence mondiale sur le climat de Glasgow est de parvenir à l'objectif de 1,5 degré, réaffirmé dans l'accord de Paris de 2015 sur le climat. Selon les chercheurs en climatologie, l'objectif moins ambitieux, également contenu dans l'accord comme un engagement a minima, de rester «bien en dessous de deux degrés» n'est pas suffisant pour éviter des dommages catastrophiques, d'après des conclusions récentes.
Avant la COP, les Nations unies avaient tiré la sonnette d'alarme : selon elles, les plans des pays jusqu'à présent conduiraient le monde à un réchauffement global de 2,7 degrés. (ATS)