Interpellé au Pérou
Le commanditaire présumé du triple féminicide en Argentine a été arrêté

Le gouvernement argentin annonce l'arrestation au Pérou du commanditaire présumé d'un triple féminicide en Argentine. Cette affaire, liée au narcotrafic, a bouleversé le pays. Neuf personnes ont été arrêtées au total.
Publié: 03:26 heures
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Dernière mise à jour: 03:31 heures
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L'affaire, qui serait liée au narcotrafic, a suscité colère et indignation dans le pays.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Le gouvernement argentin a annoncé mardi l'arrestation au Pérou du commanditaire présumé d'un triple féminicide en Argentine. L'affaire qui bouleverse le pays, serait liée au narcotrafic.

«Je tiens à féliciter la police nationale du Pérou pour l'immense travail et la collaboration dans la capture des deux fugitifs du triple crime», dont le commanditaire présumé, «Petit J», a déclaré sur X la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich. Au total, neuf personnes ont été arrêtées dans cette affaire.

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Agé d'environ 20 ans, ce Péruvien est considéré par les autorités comme le commanditaire du crime. Il est soupçonné d'être un trafiquant qui menait ses activités criminelles depuis Zavaleta, un quartier précaire au sud de Buenos Aires. Un mandat d'arrêt international avait été émis à son encontre.

Torture et meurtres filmés en direct

La ministre argentine a fait part également de l'arrestation, toujours au Pérou, d'un autre suspect, Matias Ozorio. Agé d'environ 23 ans, il serait le bras droit de «Petit J», selon les médias locaux citant des sources proches de l'enquête. Au total, neuf personnes ont jusqu'à présent été arrêtées dans cette affaire.

Les corps de Morena Verdi et Brenda del Castillo, deux cousines âgées de 20 ans, et de Lara Gutiérrez, 15 ans, ont été retrouvés mercredi dernier, enterrés près d'une maison dans la grande banlieue sud de Buenos Aires. Elles avaient disparu depuis cinq jour.

Selon le ministre provincial de la Sécurité Javier Alonso, elles ont été piégées, croyant se rendre à une fête, et ont subi avant d'être tuées une séance de torture qu'auraient vue en direct 45 personnes membres d'un compte fermé sur les réseaux sociaux. Apparemment pour faire un exemple au sein d'un groupe impliqué dans le trafic de drogue.

«Narco-féminicides» dénoncés

Les trois victimes, dont l'une était mère d'un bébé, vivaient dans un quartier défavorisé, en banlieue de la capitale argentine. Samedi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Buenos Aires pour réclamer justice après ce meurtre sordide qui a choqué le pays.

«C'était un narco-féminicide !», «Nos vies ne sont pas jetables!», pouvait-on lire sur des pancartes et banderoles. La marche a été convoquée par l'influente organisation «Ni una menos» (Pas une de moins) qui lutte contre les violences de genre.

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