Le fabricant de matériel roulant Stadler a cependant annoncé vouloir se battre contre la décision du Tribunal fédéral administratif autrichien qui a annulé la validité d'une commandante décrochée auprès des Chemins de fer autrichiens (ÖBB) en raison d'un problème au niveau de la signature électronique du contrat, indique mardi le groupe thurgovien.
Stadler avait remporté un contrat de livraison de jusqu'à 186 trains à deux étages, une commande évaluée à plus de trois milliards d'euros (2,77 milliards de francs). Cette attribution avait cependant été contestée par le concurrent français Alstom. Ce dernier avait engagé une procédure de révision pour savoir si l'offre s'est faite dans les règles.
Le groupe utilisera «tous les moyens juridiques à sa disposition» pour contester cette décision de première instance du Tribunal fédéral administratif autrichien, indique le communiqué. Stadler continuera à soutenir les ÖBB et pense que le problème lié à la signature électronique sera corrigé.
Selon le journal autrichien Der Standard, Stadler aurait utilisé une signature électronique qui est reconnue en Suisse mais pas en Autriche et dans l'Union Européenne.
Mais le groupe thurgovien soutient qu'il a déjà utilisé cette signature, reconnue par les autorités internationales, des centaines de fois pour participer à des appels d'offres au niveau de l'Union européenne. «De nombreuses offres comportant cette signature ont été remportées, notamment auprès des ÖBB», fait remarquer l'entreprise.
A la clôture, le titre cédait 0,58% à 37,48 francs dans un marché SPI en hausse de 0,3%.
(ATS)