Le nombre de personnes ayant découvert vivre avec le VIH a reculé l'an dernier de 11% sur un an en Suisse pour s'établir à 318. Par rapport à 2019, année pré-Covid, il affiche une baisse d'un quart environ (-26%), révèle lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Dans les années 1990, environ 1300 cas de VIH étaient déclarés en moyenne chaque année. La poursuite de la nette tendance à la baisse témoigne de l’efficacité des mesures de prévention, se félicite l'OFSP.
Par ailleurs, le bulletin de l'OFSP fait état d'une stabilité des cas de chlamydiose chez les femmes, à environ 7000 cas. Chez les hommes en revanche, la tendance est à la hausse, et ils sont désormais presque aussi souvent touchés que les femmes.
Risque d'infertilité
La chlamydiose présente des dangers importants pour les femmes, surtout si elle n'est pas traitée, dont l'infertilité. La chlamydiose se déroule généralement sans symptômes. Selon l'OFSP, il s'agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus courante en Suisse.
Pour la gonorrhée, une nouvelle augmentation des cas chez les hommes est constatée, ainsi qu’une stagnation chez les femmes, ces dernières ne représentant que 16% du total des cas. Pour la syphilis, le nombre de nouveaux cas a baissé de 8% sur un an, pour s'établir à 11,6 cas pour 100'000 personnes en 2024. De nombreux cas sont recensés après des rapports sexuels tarifés.