Une nouvelle vague estivale menace-t-elle?
Un nouveau variant du coronavirus émerge en ce début d’été

La pandémie est certes de l'histoire ancienne, mais le coronavirus est toujours là, et il s'adapte. En ce début d'été, un nouveau variant fait le tour du monde. Mais qui est-il exactement?
Publié: 12:00 heures
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Dernière mise à jour: 12:04 heures
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En plus de la traditionnelle grippe estivale, un nouveau variant du coronavirus circule actuellement.
Photo: Shutterstock
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Johannes Hillig

En cette fin du mois de juin, grillades, glaces et baignades sont au programme. Tomber malade maintenant? Mais quelle horreur!

Pourtant, outre la grippe estivale classique, un nouveau variant du coronavirus se promène dans les parages. Son nom? NB.1.8.1, également appelée Nimbus.

Que sait-on de lui?

Ce n'est pas nouveau, le coronavirus mute, créant constamment de nouveaux variants. Nous connaissons bien maintenant ses formes Delta et Omicron. Nimbus est en réalité une sous-variante d'Omicron.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ce nouveau variant comme «sous surveillance». Jusqu'à présent, rien n'indique que Nimbus présente un risque accru d'évolution grave par rapport aux autres variantes.

Nimbus est-il plus contagieux?

Difficile à dire. Mais comme Nimbus supplante d'autres variants, il devrait en effet être plus contagieux que la moyenne. Cela est dû à des mutations de la protéine Spike, qui se fixe sur les cellules humaines. Le système immunitaire peut ainsi être mieux déjoué, et le vaccin aussi.

Que sait-on des symptômes?

Jusqu'à présent, il n'y a pas de grandes différences par rapport aux sous-variant Omicron précédentes. Les symptômes les plus fréquents de la maladie sont la toux, l'épuisement, la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, le rhume et les maux de gorge.

Nimbus est-il déjà en train de gagner du terrain en Suisse?

Oui, Nimbus est déjà là. «Nous voyons dans les données des eaux usées que cette variante est apparue pour la première fois début mai», explique à la SRF Niko Beerenwinkel, professeur de bio-informatique à l'Université de Bâle. Il s'attend à ce que le nombre de cas augmente.

Existe-t-il un risque de vague estivale?

Les conditions sont favorables, oui. Le taux de vaccination diminue, laissant un boulevard pour Nimbus. Rappelons que le coronavirus attaque toujours par vagues. Il est encore difficile d'estimer l'ampleur de celle-ci.

Un coup d'œil sur l'été dernier le montre: alors qu'il y avait encore 348 cas fin juin 2024, il y en avait 687 au terme du mois d'août. Le nombre de cas non recensés est toutefois nettement plus élevé, car on fait beaucoup moins de tests qu'il y a quelques années.

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