Pour commencer votre journée, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous présente un florilège des actualités suisses à ne pas manquer en ce mardi 9 décembre. C'est parti:
L'affaire du «barbershop» à Genève, où plusieurs adolescentes se seraient prostituées, met en lumière la montée inquiétante de la prostitution des mineurs en Suisse romande, comme le révèle la RTS dans son émission «Mise au Point». Selon Marc Zingg, chef de la Brigade des mineurs genevoise, le phénomène est «extrêmement secret» et «en souterrain», le rendant très difficile à maîtriser. De nouvelles suspicions émergent presque chaque semaine. Environ 50 mineures sont potentiellement concernées à Genève, et 40 dans le canton de Vaud, mais ces chiffres ne seraient que la «pointe de l'iceberg». Les victimes sont majoritairement des filles de 14 à 17 ans, souvent confrontées à une rupture sociale ou familiale. Face à l'absence de structures d'accueil spécialisées, l'association Astrée, qui accompagne aux victimes de traite humaine, insiste sur la nécessité d'améliorer la prévention et la formation des professionnels pour sortir du «déni» et identifier rapidement les cas.
Le Ministère public de la Confédération (MPC), qui voulait placer sous séquestre les sommes versées en bitcoin et monero par Patek Philippe dans l'affaire des colis piégés à Genève, a été prié de revoir sa copie par la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral, relate mardi «Le Temps». Le MPC «a informé les parties de son intention de finalement restituer ces cryptoactifs», indique dans le journal l'avocat de l'horloger genevois. Le versement de la rançon en cryptomonnaies avait permis d'arrêter un suspect, un photographe de guerre. En détention provisoire, ce dernier se montre très loquace durant les interrogatoires, selon «Le Temps». Il est prévenu de toute une série d'infractions, notamment de tentative de meurtre. Les engins explosifs avaient fait deux blessés, dont une fillette de 12 ans, grièvement touchée au ventre.
La fonction publique vaudoise poursuit mardi ses actions de protestation. Les syndicats appellent à une nouvelle journée de grève et à une manifestation en fin de journée à Lausanne. Pendant ce temps, le budget 2026 de l'Etat de Vaud, à l'origine de la grogne, continuera d'être débattu au Grand Conseil. Les députés, qui y ont déjà consacré deux journées, n'ont pas encore terminé le premier débat.
La SSR a fait un don de 400'000 francs à la campagne contre l'initiative «200 francs, ça suffit», qui vise à réduire de moitié la redevance radio-TV, révèlent mardi le «Tages-Anzeiger», la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung» et le «Bund». «La totalité du don provient des actifs des sociétés membres. Pas un seul franc provenant de la redevance n'est utilisé», affirme dans les journaux Cécile Bachmann, membre du comité directeur de la SSR. Cette somme émane des cotisations accumulées des membres, auxquelles s'ajoutent les revenus issus des biens immobiliers ou fonciers, ajoute-t-elle.
Le Conseil national se penche mardi sur un projet parlementaire visant à taxer les patients se rendant aux urgences pour des cas bénins. La thématique est très controversée. Le centre-gauche montera au créneau pour ne pas entrer en matière. Le Conseil fédéral rejette aussi le projet.