Une voiture-bélier fonce dans la foule
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Lausanne:Une voiture-bélier fonce dans la foule

Voiture bélier en pleine cité olympique
Une vingtaine de plaintes pénales déposées contre le chauffard de Lausanne

Vingt plaintes ont été déposées contre l'homme qui avait foncé en voiture sur des manifestants le 6 septembre à Lausanne, révèle «24 heures». La police, critiquée pour sa réaction jugée lente, explique avoir manqué de moyens pour stopper le véhicule en pleine foule.
Publié: 17:42 heures
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Interpellé, l'homme a passé deux nuits en prison avant d'être relâché. Il avait déclaré ne pas avoir voulu faire de mal.
Photo: Capture d'écran Instagram
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Dimitri FaravelJournaliste Blick

La séquence avait choqué. Le soir du 6 septembre à Lausanne, un homme de 56 ans a foncé avec sa voiture à travers la foule d'une manifestation propalestinienne, semant la panique et blessant légèrement deux personnes.

Comme le révèle «24 heures» ce mercredi 24 septembre, une vingtaine de plaintes ont depuis été déposées contre lui, notamment pour tentative de meurtre et mise en danger de la vie d’autrui. Les collectifs à l’origine de la manifestation propalestinienne ont par ailleurs encouragé les victimes à porter plainte.

Réactions politiques

Au Conseil communal, l’incident a suscité une interpellation dénonçant le manque de réactivité policière, la faible sécurisation du carrefour, ainsi que l’absence d’action efficace pour stopper le véhicule. Léonie Kovaliv (Ensemble à Gauche), témoin de l’attaque, a décrit la peur et la panique ressenties, rappelant que des familles, des enfants et des personnes âgées se trouvaient sur la ligne du conducteur.

Le municipal de la Sécurité, Pierre-Antoine Hildbrand (Parti libéral-radical), a tenu à préciser que durant la manifestation, la descente de l’avenue de Beaulieu était surveillée par un motard de la police et un employé des transports publics. A l’arrivée soudaine du véhicule, le motard aurait ordonné au conducteur de s’arrêter et frappé sur la voiture, sans effet. 

Toujours selon le conseiller municipal, les policiers présents n’étaient pas équipés pour arrêter un véhicule lancé à grande vitesse. L’usage d’une arme était en outre totalement exclu en pleine foule.

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